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Google Search Quality Rating Guidelines (PDF) : Voici La Dernière Version à Jour !

Tu veux parcourir les Google Search Quality Rating Guidelines dans leur dernière version ? Voici la version la plus à jour utilisée par les Search Quality Raters de Google.

Google a récemment mis à jour ses Search Quality Rating Guidelines destinées avant tout à ses Quality Raters (Search Evaluators) qui parcourent et notent les résultats de recherche afin d’optimiser les performances de son algorithme. Voici un accès au document complet mis à jour ainsi qu’un aperçu des changements opérés dans l’une des dernières versions majeures.

Mise à jour 29/07/2022 : Google a une nouvelle fois mis à jour ses Search Quality Rating Guidelines, vous retrouverez la dernière version PDF à cet endroit.


Article original de 2016 :

Le moteur de recherche vient de mettre à jour ses Quality Rater Guidelines, un document destiné à ses Search Quality Raters qui notent les sites web sur lesquels ils naviguent pour le compte de la firme de Mountain View.

Quelles sont les principales modifications de la version 2016 des Search Quality Rating Guidelines ?

Google a rendu public ses Search Quality Rating Guidelines en 2015 pour la première fois officiellement. La firme de mountain view vient de mettre à jour le document envoyé à tous ses Quality Raters qui opèrent dans le monde entier. Parmi les changements, voici les plus importants :

  • Le type de page n’a pas d’influence sur la note de qualité d’une page, le quality rater doit comprendre le but de la page avant de la noter et mettre de côté ses préjugés (ex: une page Wikipedia est forcément de qualité). En d’autres termes, si une page avec une simple vidéo remonte sur une requête du type « vidéo … », le Quality Rater n’a pas pour consigne d’indiquer qu’elle est de mauvaise qualité (même si aucun contenu supplémentaire n’y est associé).
  • Google a clarifié le terme « Wealth » (richesse) présent dans la section « Your Money Your Life » en le remplaçant par « financial stability » (stabilité financière). Si une page peut avoir un impact sur la stabilité financière d’une personne, alors les critères sont beaucoup plus stricts.
  • Le contenu présent dans des onglets peut désormais être considéré comme du Main Content (contenu principal). Google estime que dans certains cas (avis client par exemple), ces contenus ont un intérêt informationnel non négligeable pour l’internaute.
  • Google précise que l’User Generated Content (UGC – contenu généré par les utilisateurs) n’est pas toujours géré par les webmasters (ils ne doivent donc pas être sanctionnés pour quelque chose qu’ils ne gèrent pas directement). Les webmasters ont donc le contrôle sur le Main Content des pages, UGC à part selon Google. Ce changement intéressera par exemple les éditeurs de forums.
  • L’UGC peut être considéré comme du Main Content et celui-ci peut prendre différentes formes (pas uniquement du texte). Une vidéo d’avis d’un internaute peut être considérée comme du Main Content. Une image postée par un utilisateur à propos d’un produit également (photos sur TripAdvisor par exemple).
  • Google indique que les publicités peuvent contribuer à une bonne expérience utilisateur ! Cet ajout est surement le plus surprenant de tous. Google précise que la présence ou non de publicités n’est pas un critère qui doit influer sur la note de qualité attribuée à une page. Google va encore plus loin en expliquant que la création de contenu de qualité coûte cher et ceci justifie l’ajout de publicité pour financer cette création.
  • Google a supprimé sa section concernant la mise à jour des sites internet. Aucunes précisions officielles n’ont été apportées mais cela pourrait vouloir signifier qu’un site ayant l’apparence d’un site non mis à jour peut toujours avoir du contenu de très bonne qualité en ligne sans que cela ne pose problème pour Google et les internautes.
  • Google demande à ses Quality Raters de passer plus de temps à vérifier l’autorité et la réputation des sites avant de les noter.
  • Google indique que tous les sites ou presque ont des mauvais commentaires, les Quality Rater doivent donc prendre un peu de recul lorsqu’ils notent la réputation d’un site et ne pas se laisser influencer par quelques mauvais commentaires.
  • Google met en garde les Quality Raters sur les SEO qui lisent ces Search Quality Rating Guidelines et s’en servent pour tenter d’améliorer leur note
  • Google a ajouté les 4 principaux critères de qualité d’une page selon lui : la qualité du main content et sa longueur, les informations sur le site et ses responsables, la réputation du site, l’expertise du site et de ses auteurs
  • Google met de plus en plus l’accent sur l’E-A-T (Expertise, Authoritativeness Trustworthiness) comme critère influent beaucoup sur le score de qualité d’une page (un article rédigé par un expert reconnu a beaucoup plus de chances d’être bien noté que ce même article rédigé par un inconnu)
  • Le Supplementary Content est désormais moins important pour Google. Toute la section à propos de « Helpful supplementary content » a été supprimée. Cela peut vouloir dire que les Quality Raters doivent encore plus se focaliser sur le Main Content.
  • Google a supprimé la partie « Functional page design ». Cette modification serait due à l’arrivée massive des sites responsive et des sites mobiles.
  • Les sites qui ne disposent pas de moyens de paiement n’ont plus nécessairement besoin d’avoir une page « à propos » ou « contact » selon les nouvelles guidelines (ex : des blogs personnels).
  • Les vidéos peuvent désormais être considérées comme un facteur important pour déterminer l’autorité et l’expertise d’un site (ex: vidéos de tests détaillés).
  • Google précise les 3 principaux critères qui font qu’une page est de mauvaise qualité : la pub qui empêche l’accès au Main Content, le manque d’expertise de l’auteur et le manque de fiabilité du site.
  • Google précise que les sites doivent être notés en fonction de ce qu’ils sont (les attentes ne sont pas les mêmes pour le site corporate d’une entreprise du CAC40 que pour un petit blog personnel sans budget).
  • Si le contenu d’une page est de qualité mais que les publicités ou le SC empêchent l’internaute d’y accéder, Google préconise de noter ces pages comme des pages de mauvaise qualité.
  • La cohérence des publicités avec le contenu est désormais plus important (des publicités pour du poker sur un site dédié aux jeunes mères peut suffire à l’attribution d’une mauvaise note de qualité)
  • La section « Poor page design » a été supprimée
  • Un site non mobile friendly difficilement utilisable sur smartphone sera automatiquement mis en « Fails to meet »

Si vous souhaitez télécharger la dernière version des Search Quality Rating Guidelines, c’est par ici.

Cet article est en partie basé sur la très bonne analyse de Jennifer Slegg.

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