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Pourquoi Français et Américains désertent les médias sociaux ?

La désinformation de l’IA perturbe les médias sociaux. Pourquoi 39 % des Américains et 37 % des Français quittent-ils les plateformes ?

La désinformation générée par l’intelligence artificielle envahit les médias sociaux, engendrant confusion et méfiance. Quelle est la portée de cette menace ? Pourquoi français et américains choisissent-ils de quitter les plateformes sociales pour éviter les fausses informations ?
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Inquiétudes face à la désinformation et aux deepfakes

L’étude d’Adobe, menée aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, révèle que la désinformation générée par l’IA est une source majeure de préoccupation pour les internautes.

Les deepfakes – vidéos ou images manipulées pour tromper le public – sont perçus comme une menace particulièrement insidieuse, en raison de leur potentiel à influencer les élections et les débats politiques.

Cette menace a déjà eu des répercussions concrètes : 39 % des Américains et 37 % des Français ont arrêté ou réduit leur utilisation des médias sociaux pour éviter d’être exposés à de telles manipulations.

La confusion générée par la difficulté à distinguer le contenu authentique des créations générées par l’IA a conduit à une érosion de la confiance dans les plateformes de médias sociaux.

85 % des personnes interrogées estiment qu’il est essentiel de disposer d’outils pour vérifier la véracité du contenu en ligne. Parmi elles, 51 % pensent qu’il est actuellement impossible d’authentifier les contenus produits par l’IA.

Réactions des gouvernements et des entreprises

Face à cette menace, de nombreuses plateformes de médias sociaux et agences gouvernementales ont pris des mesures pour enrayer la propagation des deepfakes et de la désinformation.

Adobe, par exemple, a introduit la Content Authenticity Initiative, visant à fournir aux utilisateurs des outils pour vérifier l’authenticité du contenu en ligne.

L’étude d’Adobe montre également que la majorité des personnes interrogées souhaitent voir les gouvernements et les entreprises technologiques collaborer pour réguler l’IA générative, notamment en interdisant aux candidats politiques d’utiliser de telles technologies dans leurs campagnes promotionnelles.

Avant de se quitter…

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