En 2024, les recherches de We Are Social et Meltwater mettent en évidence une croissance notable des utilisateurs des réseaux sociaux à l’échelle internationale. Le baromètre de la Fevad classe les 20 principaux acteurs du e-commerce en France, tandis que des préoccupations grandissantes émergent quant à la sécurité des produits vendus en ligne.
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Internet en 2024 : les informations clés à retenir
En 2023, le monde numérique a franchi un cap majeur avec plus de 5 milliards (5,04 milliards) d’utilisateurs actifs sur les médias sociaux, représentant 62,3 % de la population mondiale. Cette année a vu une augmentation de 266 millions d’utilisateurs, soit une croissance de 5,6 %.
Les utilisateurs des médias sociaux passent en moyenne 2 heures et 23 minutes par jour sur leurs plateformes, avec une utilisation moyenne sur TikTok de 34 heures par mois et sur YouTube de plus de 28 heures par mois sur Android. Instagram est la plateforme préférée avec 16,5 % des internautes de 16 à 64 ans la choisissant, tandis que WhatsApp suit avec 16,1 %.
L’audience publicitaire de TikTok est presque égale à celle d’Instagram, atteignant 1,56 milliard d’utilisateurs mensuels, comparé aux 1,65 milliard d’Instagram. Facebook a augmenté sa portée publicitaire de 10,5 % en un an, atteignant plus de 200 millions d’utilisateurs supplémentaires. LinkedIn a attiré 33 millions de nouveaux utilisateurs en 2023, portant son audience publicitaire à plus d’un milliard, avec 51,6 % âgés de 25 à 34 ans.
Snapchat a gagné 100 millions d’utilisateurs actifs quotidiens en deux ans, atteignant 406 millions. Discord pourrait attirer plus de 300 millions d’utilisateurs actifs mensuels.
L’internaute moyen passe 6 heures et 40 minutes en ligne chaque jour. Les dépenses publicitaires numériques ont augmenté de 10 % en 2023, atteignant près de 720 milliards de dollars. Les dépenses publicitaires sur les réseaux sociaux ont augmenté de 9,3 % pour atteindre 207 milliards de dollars.
La chanson « Flowers » de Miley Cyrus a été la plus écoutée sur Spotify en 2023, et Taylor Swift a été l’artiste la plus streamée.
Plus de 83 % des personnes connectées entre 18 et 64 ans jouent aux jeux vidéo.
Le hashtag #fyp sur TikTok a accumulé 55½ trillions de vues, devenant le plus populaire sur la plateforme.
La page Wikipédia la plus consultée en 2023 a été celle… de ChatGPT.
Le baromètre de la Fevad révèle les grandes tendances du e-commerce en France
Les résultats présentent plusieurs éléments notables, tels que la montée en puissance de Temu, qui arrive en seconde position derrière Amazon avec 467 millions de visiteurs uniques, ou la prédominance du secteur du voyage et du tourisme dans les achats en ligne, d’après une étude Fevad/Toluna mentionnée par L’Echo Touristique.
Classement des sites les plus visités en France
Amazon
LeBoncoin
Booking.com
Vinted
E.Leclerc
Cdiscount
Lidle
Carrefour
Fnac
Shein
Temu
AliExpress
Leroy Merlin
SNCF Connect
Airbnb
Decathlon
Rakuten France
ManoMano
Veepee
Ebay
Temu, le second site de vente en ligne le plus visité en France
Propulsé en seconde position des sites de vente les plus visités en France avec 467 millions de visiteurs uniques en décembre 2023, le géant chinois Temu réalise une percée fulgurante. Cette performance est d’autant plus impressionnante qu’elle survient quelques années seulement après l’arrivée de la société sur le marché français.
Si Temu se rapproche de plus en plus d’Amazon, la société de Jeff Bezos demeure en tête du classement avec 2,6 milliards de visiteurs uniques. Toutefois, il convient de suivre attentivement l’évolution de ces deux acteurs majeurs du e-commerce dans les prochaines années et d’observer si cette dynamique se poursuit.
Qu’est-ce que Temu ?
Temu, une application de e-commerce, appartient au groupe chinois Pinduoduo. Lancée en 2022, d’abord aux États-Unis et en Australie, avant d’être disponible en France dès avril de la même année l’application propose une large gamme de produits, notamment des vêtements, de l’électronique et des articles de décoration, à des prix très compétitifs.
En juin, seulement deux mois après son lancement, Temu comptait déjà 9,5 millions d’utilisateurs. Son succès repose sur des stratégies marketing puissantes, notamment une présence marquée sur les réseaux sociaux et l’emploi de tactiques psychologiques pour créer un sentiment d’urgence et de désirabilité autour de ses produits. En période d’inflation, les prix attractifs de Temu séduisent un large public.
Le budget marketing de l’entreprise est impressionnant, avec 7 millions de dollars investis dans une publicité de 30 secondes lors du Superbowl. Cependant, la société perdrait environ 30 dollars sur chaque commande, une perte acceptée dans le cadre de sa stratégie de croissance.
Controverses autour de Temu
Temu fait face à plusieurs controverses. L’une d’entre elles concerne son impact écologique, exacerbé par les expéditions massives de produits depuis la Chine.
La qualité des produits et leur conformité aux normes européennes sont également remises en question. Des accusations de travail forcé ont été portées contre Temu, notamment en relation avec la législation américaine sur la prévention du travail forcé des Ouïghours.
En France, l’application fait l’objet d’une surveillance par la DGCCRF, notamment dans le cadre d’une enquête sur la fast fashion qui concerne également Shein.
Soupçons d’espionnage
Des inquiétudes ont été soulevées quant à la possibilité que Temu et sa société mère Pinduoduo accèdent aux données sensibles des utilisateurs sans leur consentement.
Des accusations portent sur l’existence de fonctions cachées dans l’application, permettant une extraction massive de données. Bien que la vente de données soit légale sous le RGPD, il est suspecté que Temu exploite ses données utilisateur de manière plus agressive que d’autres entreprises.
Contexte de l’industrie de la mode
L’industrie de la mode connaît un changement significatif, avec une baisse des achats en magasin et une augmentation des ventes en ligne. Shein, un autre géant chinois du e-commerce, illustre cette tendance avec une croissance rapide. La fast fashion, avec son impact environnemental considérable, est un sujet de préoccupation croissant. En France, la loi Agec vise à contrôler l’utilisation des ressources et à promouvoir la recyclabilité des produits.
Chiffres et statistiques clés
En 2022, la France a vu la commercialisation de plus de 3,3 milliards de vêtements. Shein, pour sa part, a lancé 10 800 nouveaux modèles de vêtements en une seule journée. Le secteur textile est responsable du rejet annuel de 240 000 tonnes de microparticules plastiques, équivalent à 24 milliards de bouteilles en plastique.
Autres informations pertinentes
Temu a pour objectif principal d’établir une base de clients solide avant de chercher la rentabilité. Les produits vendus sur les plateformes de fast fashion, souvent peu durables, soulèvent des questions sur la nécessité de réduire la consommation de vêtements neufs pour limiter l’impact environnemental. La loi française Agec tente de répondre à ces défis en imposant des règles plus strictes sur la production et la vente de vêtements.
TEMU : 95% des jouets vendus sont dangereux
Une récente étude menée par la Toy Industries of Europe (TIE) a mis en lumière des problèmes de sécurité majeurs concernant les jouets vendus sur la plateforme chinoise Temu.
Sur les 19 jouets testés, aucun n’était conforme à la réglementation de l’Union européenne, et 18 présentaient un risque réel pour la sécurité des enfants. Les dangers potentiels comprenaient des coupures, des blocages des voies respiratoires, des étouffements, des strangulations, des perforations et même des risques chimiques.
Cette révélation a suscité une grande inquiétude parmi les parents et les autorités réglementaires.
Malgré l’ampleur de la crise, Temu continue de prospérer avec une audience mensuelle de 13 millions de visiteurs, mais les appels se multiplient pour que les régulateurs européens interviennent de manière plus stricte pour garantir la sécurité des consommateurs.
En attendant, les parents sont encouragés à être extrêmement vigilants lorsqu’ils achètent des jouets en ligne et à rechercher des produits conformes aux normes de sécurité de l’Union européenne.
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À l’heure actuelle, je me consacre au journalisme avec une spécialisation en cybersécurité, intelligence artificielle et culture internet, tout en nourrissant un vif intérêt pour les domaines relatifs aux sciences humaines. Mon objectif principal est d’éclaircir et rendre accessible des sujets fréquemment perçus comme obscures ou complexes. Pour me contacter : [email protected]
