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Safari sans Google ? Apple pourrait révolutionner la recherche web grâce à l’IA

Apple explore une nouvelle façon de repenser la recherche dans Safari, en misant sur l’intelligence artificielle. Et si l’avenir des recherches ne reposait plus uniquement sur des liens bleus ? Cette évolution pourrait redéfinir les pratiques du SEO et du marketing digital. Quelles répercussions cela aurait-il pour les professionnels du web si ce modèle s’imposait demain ?
Eddy Cue - Safari (Apple)
Eddy Cue – Safari (Apple)

Apple prépare la fin de Google dans Safari : ce qu’il faut savoir

Un accord historique de 20 milliards sur la sellette

Depuis 2007, Google est le moteur de recherche par défaut sur Safari, en échange de 18 à 20 milliards de dollars versés chaque année à Apple.

Un partenariat stratégique… mais aujourd’hui menacé.

Suite au procès antitrust contre Google engagé par le Département de la Justice américain, l’avenir de cet accord est incertain.

L’État remet en cause les pratiques de monopole liées à la préinstallation de Google comme moteur exclusif.

En clair : si la justice casse le deal, Apple devra se repositionner. Et c’est là que l’IA entre en scène.

Safari bientôt repensé autour de moteurs IA

Selon le témoignage d’Eddy Cue, vice-président des services chez Apple, la firme de Cupertino envisage sérieusement d’intégrer des moteurs de recherche basés sur l’intelligence artificielle dans Safari.

Parmi les noms cités :

  • ChatGPT (OpenAI)
  • Perplexity AI
  • Anthropic
  • Grok (xAI)

Une baisse des recherches traditionnelles sur Safari

Eddy Cue l’a reconnu : les utilisateurs d’iPhone font de moins en moins de recherches via Safari, préférant poser leurs questions à des assistants comme ChatGPT ou Siri.

Cette évolution des usages pousse Apple à considérer les IA génératives comme les moteurs de recherche de demain.

Quels impacts pour les professionnels du web ?

Un séisme potentiel pour le SEO

Si Safari remplace Google par des IA conversationnelles, plus de 1 milliard d’utilisateurs pourraient changer leur manière d’accéder à l’information.

Pour les professionnels du référencement naturel, les conséquences seraient majeures :

  • Fin du classement traditionnel par liens SEO ?
  • Réduction du trafic organique provenant de Safari ?
  • Contenu reformulé par l’IA plutôt que redirigé vers la source originale ?

À noter : certaines IA comme Perplexity affichent encore des sources, mais ce n’est pas systématique.

Des opportunités pour les marques… mais avec prudence

Ce changement pourrait aussi redistribuer les cartes :

  • Visibilité accrue pour les contenus bien référencés par l’IA
  • Nécessité d’adapter les contenus pour qu’ils soient facilement compréhensibles et extractibles par les IA
  • Possibilité de nouveaux formats conversationnels à intégrer dans les stratégies de contenu

Impossible donc, à ce jour, de considérer ces moteurs comme fiables à 100 %.

Publicité, e-commerce, analytics : quels bouleversements ?

Avec une IA en tant que moteur de recherche :

  • Les campagnes publicitaires Google Ads pourraient perdre en portée si le trafic se détourne de Google.
  • Le tracking des performances via Google Analytics serait affecté si les utilisateurs accèdent moins directement aux sites web.
  • Les e-commerçants pourraient voir leur tunnel d’acquisition modifié : les utilisateurs recevant directement des résumés IA pourraient ne jamais visiter le site.

Apple : un changement stratégique plus qu’un geste idéologique

Pourquoi Apple bouge maintenant ?

  • Pour préparer la fin potentielle de l’accord avec Google sans tout perdre financièrement.
  • Pour rattraper son retard en IA générative face à Google et Microsoft.
  • Pour répondre à l’évolution des usages : recherches vocales, interfaces naturelles, réponses instantanées.

Ce n’est pas juste une guerre entre moteurs de recherche. C’est une bataille pour redéfinir comment nous interagissons avec l’information.

Apple ne renonce pas à Google, mais prépare l’après

Selon les dernières fuites, Google restera probablement l’option par défaut dans Safari sur iOS 19, mais de nouvelles options IA seront proposées aux utilisateurs.

Un « bake-off » entre ChatGPT et Google Gemini a déjà eu lieu pour leur intégration dans Siri – preuve qu’Apple explore sérieusement plusieurs options.

Vers un web conversationnel, fragmenté et décentralisé ?

La mort annoncée de la recherche web classique ?

La vision portée par Apple, OpenAI, Perplexity ou encore xAI est claire : remplacer les moteurs traditionnels par des agents IA intelligents, capables de comprendre des requêtes complexes, d’y répondre immédiatement… et d’éliminer le besoin de cliquer sur des liens.

Pour les professionnels du digital, cela suppose de repenser totalement :

  • La création de contenu
  • Le référencement
  • La visibilité de marque

Une révolution à surveiller de très près

Même si l’intégration de l’IA dans Safari n’est pas encore actée pour tous, le simple fait qu’Apple envisage une telle rupture doit inciter chaque acteur du numérique à s’interroger :

  • Faut-il adapter ses contenus pour l’IA dès aujourd’hui ?
  • Comment tirer profit de cette mutation sans perdre en visibilité ?
  • Quels formats émergeront dans ce nouveau paradigme de recherche ?

Mon avis : entre innovation et précipitation, Apple joue une carte risquée

Apple a tout à gagner à intégrer l’IA dans Safari : différenciation, innovation, réduction de sa dépendance à Google.

C’est aussi une manière habile d’anticiper une décision de justice défavorable… sans en avoir l’air.

Mais il reste un défi majeur : la fiabilité des moteurs IA et les hallucinations possible.

Pour les professionnels du marketing, SEO et e-commerce, il est temps de commencer à expérimenter ces nouveaux moteurs IA, de comprendre leurs logiques et de préparer vos contenus pour l’ère post-Google.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

  • Pensez-vous que l’IA peut vraiment remplacer Google dans Safari à court terme ?
  • Est-ce une opportunité pour casser les monopoles ou un risque pour la fiabilité de l’information ?
  • Comment vous préparez-vous à cette évolution si vous êtes éditeur, e-commerçant ou marketer ?
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