Selon une étude du Pew Research Center portant sur 2745 utilisateurs adultes de TikTok aux États-Unis, une majorité de ces derniers adoptent un rôle de spectateurs plutôt que de créateurs sur la plateforme. 52 % des participants n’ont jamais publié de contenu sur TikTok, et seulement 40 % ont partagé une vidéo publiquement, insistant sur une tendance à la consommation passive de vidéos.
Des spectateurs, pas des créateurs
Le Pew Research Center a interrogé 2745 utilisateurs adultes de TikTok aux États-Unis et a observé les comptes et le comportement de publication de 869 personnes interrogées. Les résultats sont étonnants : 52 % des adultes interrogés n’ont jamais posté sur TikTok, et seulement 40 % ont publié une vidéo publiquement.
Cela signifie qu’une minorité d’utilisateurs constitue la majorité des contenus de la plateforme. Les adultes se contentent donc principalement de regarder les vidéos, sans pour autant en produire eux-mêmes.
L’influence des algorithmes
Il est important de souligner l’impact des algorithmes dans cette tendance de consommation passive du contenu sur TikTok chez les adultes. L’algorithme mis en place par la plateforme favorise la diffusion de vidéos susceptibles de plaire à chaque utilisateur.
Il est plus facile de tomber dans un cercle vicieux de consommation compulsive de vidéos, sans ressentir le besoin de créer sa propre chaîne ou ses propres vidéos. TikTok est souvent pointé du doigt pour son potentiel addictif, avec même l’Union européenne ayant lancé une procédure contre la plateforme chinoise pour les algorithmes soupçonnés de créer une dépendance.
Les adultes et la capacité d’attention
Malgré la consommation importante de vidéos sur TikTok, une récente méta-analyse suggère que la capacité d’attention des adultes serait meilleure aujourd’hui qu’il y a 30 ans.
Cette étude semble contredire l’idée reçue selon laquelle l’utilisation d’écrans et de réseaux sociaux réduit notre capacité à nous concentrer. Cette méta-analyse suggère que la capacité d’attention pourrait plutôt être améliorée par l’utilisation des nouvelles technologies, un phénomène qui mériterait d’être approfondi dans de future recherches.
La question des addictions aux réseaux sociaux
Même si la consommation passive de contenu sur TikTok chez les adultes peut sembler inoffensive, il est essentiel d’aborder également la question des addictions aux réseaux sociaux.
De plus en plus de personnes se retrouvent dépendantes de plateformes telles que TikTok, ne parvenant pas à décrocher même lorsqu’elles ne contribuent pas activement à la création de contenu.
Alors que peu d’endroits traitent spécifiquement ces addictions aux réseaux sociaux, certaines cliniques privées commencent à ouvrir leurs portes pour aider les utilisateurs à surmonter leur assuétude à TikTok et autres plateformes similaires.
Combattre l’addiction et encourager la créativité
Il serait intéressant de voir si les actions visant à lutter contre les addictions aux réseaux sociaux pourraient également favoriser la créativité chez les adultes. En se détachant de leur consommation passive et compulsive de contenu, ils pourraient être plus enclins à passer du rôle de spectateur à celui de créateur.
Il est possible que des actions visant à combattre l’addiction aux réseaux sociaux puissent encourager une participation plus active sur ces plateformes, avec un impact positif sur la créativité et le partage d’idées et d’expériences entre utilisateurs.
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À l’heure actuelle, je me consacre au journalisme avec une spécialisation en cybersécurité, intelligence artificielle et culture internet, tout en nourrissant un vif intérêt pour les domaines relatifs aux sciences humaines. Mon objectif principal est d’éclaircir et rendre accessible des sujets fréquemment perçus comme obscures ou complexes. Pour me contacter : [email protected]
