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ChatGPT, Gemini, Perplexity, … : un taux de conversion jusqu’à 4x supérieur vs Google

Le trafic généré par les moteurs d’IA comme ChatGPT, Gemini ou Perplexity reste marginal… mais il convertit jusqu’à 4 fois mieux que le search classique. Une révolution silencieuse, aux implications majeures pour les professionnels du digital. Décryptage.
Actu surprenante

Un nouveau canal de trafic à surveiller de très près

Le SEO est en train de vivre une transformation souterraine, mais potentiellement explosive : celle de l’émergence du trafic généré par les moteurs d’IA conversationnelle.

Et s’il ne représente encore qu’une faible part du trafic global (souvent sous les 1 à 4,5 % selon les secteurs), il affiche un atout de taille : des taux de conversion nettement supérieurs aux canaux traditionnels.

Pourquoi ?

Parce que les agents IA n’agissent pas comme des moteurs de recherche classiques.

Résultat : l’utilisateur clique sur un lien avec une volonté d’achat bien plus mature.

Des taux de conversion jusqu’à 4 fois supérieurs !

Voici ce que les experts observent déjà sur le terrain :

  • Certaines agences comme Peak Ace observent que les taux de conversion issus des assistants IA seraient 2 à 3 fois plus élevés que via d’autres canaux (bien qu’actuellement bien plus faibles en volume).
  • D’autres acteurs du marché avancent même des taux 4 fois supérieurs au search classique.
  • Ce phénomène touche tous les secteurs, du retail aux logiciels, en passant par la banque, l’alimentaire ou le tourisme.

C’est un changement de paradigme pour les marketers.

Là où les moteurs de recherche classiques génèrent un trafic souvent large mais peu qualifié, les IA ciblent des besoins très concrets et immédiats.

Le tunnel est plus court.

L’intention est plus forte.

Quels impacts pour les professionnels du digital ?

La montée de ce nouveau canal ne peut pas être ignorée.

Elle soulève plusieurs enjeux très concrets pour les responsables SEO, les e-commerçants, les content managers ou encore les dirigeants de PME.

1. Mesurer et suivre le trafic issu des IA

Bonne nouvelle : les outils d’analytics classiques permettent déjà de repérer ce nouveau trafic.

Des initiatives comme VoicIA (Peak Ace), AI Brand Tracker (Havas) ou Share of Model (Jellyfish) se multiplient pour :

  • Suivre la part de voix d’une marque dans les réponses IA.
  • Identifier les mentions, sources, sentiments associés.
  • Analyser l’évolution des réponses sur différentes périodes.

2. Adapter sa stratégie SEO à l’ère de l’IA générative

Un nouveau champ d’optimisation émerge : le GEO (Generative Engine Optimization).

Il s’agit de comprendre comment apparaître dans les réponses IA et d’en tirer parti.

Quelques pistes concrètes :

  • Optimiser ses positions SEO sur Bing, puisque ChatGPT s’appuie majoritairement sur ce moteur.
  • Structurer son contenu différemment, en plaçant l’essentiel et la valeur ajoutée dans les premières lignes des pages (plus faciles à « scrapper » par les IA).
  • Poser régulièrement les mêmes questions aux agents IA pour suivre les évolutions des réponses et analyser la concurrence.

3. Réinventer l’analyse de la performance

Le trafic IA n’est pas un simple « plus ».

C’est un trafic à très haute valeur ajoutée, sur lequel il va falloir bâtir des stratégies :

  • Identifier les contenus les plus repris ou cités par les IA.
  • Travailler son positionnement en tant que source fiable et de référence dans sa niche.
  • Utiliser les données recueillies pour affiner les messages marketing et les tunnels de conversion.

Quels cas d’usage concrets peut-on envisager ?

Ceux qui tireront le plus vite leur épingle du jeu sont les acteurs capables d’agir dès maintenant :

  • Un éditeur de logiciel peut travailler ses comparatifs et pages produit pour apparaître dans les recommandations d’agents IA, ou, à défaut, travailler ses placements sur des médias influents référencés par ChatGPT et les autres assistants IA (spoiler : c’est puissant et ça marche très bien).
  • Un site e-commerce peut tester des pages d’atterrissage ultra ciblées sur des requêtes transactionnelles remontant souvent dans les IA.
  • Une banque ou une assurance peut structurer ses FAQ pour qu’elles soient directement reprises dans les réponses d’agents conversationnels.

Mon avis : un virage à ne pas négliger, ni rater !

Nous assistons à l’émergence d’un canal encore jeune mais extrêmement prometteur.

On ne parle pas ici de simples clics supplémentaires, mais d’une nouvelle façon d’accéder à la conversion, plus directe, plus contextuelle, plus pertinente.

Ce canal redistribue aussi les cartes de la visibilité :

  • Les contenus les plus visibles ne seront plus nécessairement ceux qui dominent Google.
  • Les marques qui investissent tôt dans le GEO prendront une avance significative.

Le SEO devient pluriel : classique, local, sémantique, maintenant génératif. Il faudra être présent sur tous les fronts pour ne pas être invisible demain.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Ce nouveau canal vous semble-t-il stratégique pour votre activité ?

Avez-vous déjà observé du trafic provenant de moteurs d’IA comme ChatGPT ou Perplexity dans vos analytics ?

Comment allez-vous adapter vos contenus et vos KPIs à cette nouvelle réalité ?

Partagez vos observations, questions ou tests en commentaires pour nourrir l’échange !

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