Pour rattraper son retard en IA face à OpenAI, Google serre la vis. Quels impacts pour les salariés ?
Pour rattraper son retard en IA face à OpenAI, Google serre la vis. Quels impacts pour les salariés ?
Dans un mémo interne The New York Times, Sergey Brin a exhorté les employés de Google à revenir au bureau tous les jours de la semaine. Selon lui, la collaboration en présentiel serait un facteur d’accélération décisif pour parvenir à l’IAG.
Pour quelles raisons ?
Cependant, cette position tranche avec la politique actuelle de Google, qui impose seulement trois jours de présence hebdomadaire en entreprise. D’autres acteurs comme Amazon ou JPMorgan Chase ont également renforcé leurs exigences en matière de retour au bureau.
Sergey Brin ne s’est pas arrêté au retour en présentiel. Il a aussi suggéré que 60 heures de travail par semaine représentent « le sweet spot de la productivité ». Il a critiqué les employés « qui font le strict minimum », estimant que leur attitude pouvait être « démoralisante » pour le reste des équipes.
Quels risques pour Google ?
Depuis le lancement de ChatGPT en 2022, OpenAI et Microsoft ont pris une longueur d’avance sur Google en matière d’IA générative. Google a dû réagir rapidement en développant son propre modèle, Gemini. Sergey Brin est convaincu que l’IAG est à portée de main, à condition d’accélérer le rythme.
Quels sont les atouts de Google ?
L’ambition affichée par Sergey Brin est claire : Google veut dominer la course à l’intelligence artificielle générale. Cependant, cette quête s’accompagne d’une pression intense sur les employés.
Reste à voir si cette stratégie portera ses fruits ou si elle pourrait, à terme, nuire à l’innovation et à la motivation des équipes.
Anciennement E-Store Manager et Social Media Manager en agence et chez l’annonceur, je m’intéresse principalement aux sujets liés au Community Management, au Social Media Advertising et au E-commerce au sens large. Je suis aussi toujours à l’affût des dernières tendances webmarketing et couvre ces sujets pour LEPTIDIGITAL. Pour me contacter : [email protected]