Meta renforce son positionnement sur le marché B2B avec la création de sa division « Business AI », dirigée par Clara Shih. Le géant des réseaux sociaux mise sur ses modèles Llama pour proposer des solutions innovantes aux entreprises. De la personnalisation des interactions clients à l’automatisation des processus, que prévoit Meta avec cette nouvelle entité ?
Quelles sont les ambitions de Meta avec Business AI ?
Avec 3 milliards d’utilisateurs actifs mensuels sur Facebook, 2,7 milliards sur WhatsApp et 2 milliards sur Instagram, Meta bénéficie d’une large portée pour connecter entreprises et consommateurs.
La création de « Business AI » est une volonté du groupe pour diversifier ses revenus et investir durablement dans l’IA générative.
Meta capitalise donc sur ses modèles Llama pour se différencier. Téléchargés plus de 600 millions de fois, ces modèles Llama sont déjà adoptés dans de nombreuses applications.
Cependant, l’objectif de « Business AI » est clair : commercialiser Llama en permettant aux entreprises d’intégrer ces outils dans leurs processus.
Des solutions comme des chatbots personnalisés sur WhatsApp et Messenger sont au programme. Ces outils, alimentés par Llama, ont pour objectif d’améliorer les interactions clients et de simplifier les transactions commerciales.
Meta recrute Clara Shih
À la tête de cette nouvelle division, l’ancienne responsable de l’IA chez Salesforce, Clara Shih. À travers sa carrière, elle a dirigé des projets innovants comme Einstein GPT et Agentforce, des solutions intégrant l’IA générative au CRM.
Son arrivée chez Meta a pour but de développer des produits accessibles à tous les types d’entreprises, comme elle l’affirme si bien dans un post LinkedIn :
Notre vision est de rendre l’IA accessible à chaque entreprise, afin qu’elles puissent réussir dans cette nouvelle ère.
Des conditions d’utilisation restrictives pour le moment
Bien que Meta mette en avant une approche « open source » pour Llama, elle impose des restrictions, ce qui montre sa volonté de garder le contrôle tout en monétisant à grande échelle.
Par exemple, l’utilisation des modèles nécessite un accord explicite pour certaines applications, notamment celles liées à la sécurité nationale ou impliquant un grand nombre d’utilisateurs (plus de 700 millions).
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Anciennement E-Store Manager et Social Media Manager en agence et chez l’annonceur, je m’intéresse principalement aux sujets liés au Community Management, au Social Media Advertising et au E-commerce au sens large. Je suis aussi toujours à l’affût des dernières tendances webmarketing et couvre ces sujets pour LEPTIDIGITAL. Pour me contacter : [email protected]
