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Souffrez-vous d’Infobésité ? Ce Mal Méconnu des Professionnels du Digital

Êtes-vous submergé(e) par l’infobésité ? Découvrez comment ce phénomène impacte les professionnels du digital, combien cela coûte aux entreprises et découvrez des stratégies efficaces pour le gérer.

L’infobésité, ou la surcharge informationnelle, est un fléau de l’ère numérique, saturant notre esprit d’une surabondance d’informations. Ce phénomène, souvent associé à une baisse de productivité et un stress accru, demande des solutions adaptées. L’une d’entre elles pourrait bien être le minimalisme digital. Ce concept, loin d’être exhaustif, propose une approche sélective et intégrée de la consommation d’information.

Dans cet article, nous explorons la notion d’infobésité, ses origines, ses manifestations dans nos vies professionnelles et personnelles, ainsi que les stratégies pour la contrer. Des solutions technologiques aux pratiques individuelles, en passant par des conseils pratiques, découvrons ensemble comment alléger notre charge mentale dans le monde digital.

Infobésité
Infobésité

Comprendre l’infobésité : définition

L’excès d’informations, appelée l’infobésité, aussi connue sous le nom de surcharge informationnelle, est un concept qui décrit l’excès d’informations auxquelles nous sommes confrontés quotidiennement, en particulier sur Internet, les réseaux sociaux et via les nouvelles technologies de la communication.

Ce phénomène se réfère à la surabondance d’informations, souvent imputée aux chaînes d’information en continu, à la messagerie électronique, aux réseaux sociaux et à la dépendance qu’ils créent chez l’utilisateur.

L’infobésité peut provoquer une surcharge cognitive, où l’individu n’arrive plus à distinguer ce qui relève de l’essentiel de l’information, rendant ainsi difficile la tâche de faire le tri. Cela peut conduire à des risques de saturation, de désinformation, de baisse de productivité, de stress et même de burn-out.

L’infobésité est donc un problème sérieux à la fois pour les individus et les organisations, nécessitant des stratégies adéquates pour la gérer et la prévenir.

Quels troubles principaux sont provoqués par l’infobésité ?

L’infobésité peut engendrer une variété de troubles, allant de l’anxiété à l’épuisement professionnel, en passant par la cyberdépendance. En voici quelques-uns :

  • Stress et anxiété : La surcharge d’informations peut créer un sentiment d’urgence et de pression, conduisant à un niveau élevé de stress et d’anxiété.
  • Épuisement professionnel ou burn-out : La gestion constante et excessive de l’information peut mener à un état d’épuisement professionnel.
  • Déficit de créativité : L’infobésité peut nuire à la créativité en limitant le temps et l’énergie disponibles pour la réflexion et l’innovation.
  • Perte de mémoire : Une surcharge d’informations peut entraver les processus de mémorisation.
  • Altération du jugement : La surinformation peut brouiller le jugement et la prise de décision, menant à des erreurs ou à l’indécision.
  • Baisse de productivité : Face à un flot constant d’informations, la productivité peut en pâtir, car le temps est dilué dans le traitement de l’information non pertinente.

Les origines de l’infobésité : Bertram Myron Gross, Alvin Toffler et Edgar Morin

Bertram Myron Gross
Bertram Myron Gross

Le terme d’infobésité est né de la théorisation de la surcharge informationnelle par Bertram Myron Gross dans les années 1960.

Il a ensuite été davantage popularisé dans les années 1970 par Alvin Toffler, un écrivain, sociologue et futurologue américain. Dans son ouvrage « Future Shock« , Toffler présente la surinformation comme l’un des défis majeurs de la société moderne.

Parallèlement, le sociologue français Edgar Morin évoque une problématique similaire sous l’appellation de « nuage informationnel », illustrant l’opacité et la complexité d’un environnement saturé d’informations.

Ces deux auteurs ont ainsi grandement contribué à la prise de conscience du problème de l’infobésité.

Exemples concrets d’infobésité

Infobésité dans l’entreprise

L’infobésité en entreprise est un phénomène grandissant qui peut affecter la productivité et le bien-être des salariés. Il peut se manifester de diverses manières :

  • Accroissement des échanges d’informations via les courriels, réunions, notifications et autres outils collaboratifs.
  • Difficultés à hiérarchiser et traiter le flux d’informations.
  • Interférence avec le temps réel, générant du stress et de l’anxiété (FOMO : Fear Of Missing Out).
  • Risques psychosociaux liés à la frontière floue entre vie professionnelle et personnelle.

Il existe aussi un enjeu environnemental important. En effet, la consommation d’énergie liée au traitement des données et à la transformation numérique des entreprises représente une menace pour l’environnement.

Enfin, des solutions technologiques comme l’Intelligence Artificielle (IA), la réalité augmentée et virtuelle (AR/VR) et le Edge Computing peuvent être envisagées pour lutter contre l’infobésité.

Infobésité dans la vie quotidienne

Dans notre quotidien, l’infobésité se manifeste de différentes façons. Avec l’essor des smartphones et des réseaux sociaux, nous sommes constamment bombardés d’informations, que ce soit des notifications, des emails, des actualités ou des publications de nos amis. De même, la télévision, la radio et les journaux contribuent à cette surabondance d’informations. Nous sommes également confrontés à l’infobésité lors de nos recherches sur Internet, où une simple requête peut générer des milliers, voire des millions de résultats. Toutes ces sources d’information peuvent rapidement devenir écrasantes et provoquer une fatigue informationnelle.

Hyperconnexion et infobésité

L’hyperconnexion est étroitement liée à l’infobésité. Ce phénomène se traduit par une utilisation excessive et compulsive des technologies de l’information et de la communication (TIC), conduisant à une surabondance d’informations. En effet, l’accès constant aux courriels, aux réseaux sociaux et aux sites d’information favorise une consommation excessive d’informations.

Selon l’Observatoire de l’infobésité, 31% des salariés seraient hyperconnectés, passant en moyenne 56 heures par semaine devant un écran. Cette hyperconnexion peut générer des interruptions fréquentes, une mauvaise gestion du temps et une diminution de la productivité.

Elle contribue également à l’infobésité en augmentant considérablement la quantité d’informations reçues et traitées, ce qui peut engendrer un sentiment de surcharge et de stress. Par conséquent, des stratégies de gestion de cette hyperconnexion sont nécessaires pour limiter les risques et les impacts négatifs associés à l’infobésité.

Infobésité et emails : un exemple courant

L’email est l’un des principaux vecteurs de l’infobésité. En effet, notre boîte de réception est constamment inondée d’emails, qu’il s’agisse de communications professionnelles, de newsletters, d’alertes ou de promotions. Cette surabondance d’emails contribue à la surcharge informationnelle et peut engendrer du stress, de l’anxiété et une baisse de productivité.

En outre, le flux incessant d’emails crée un sentiment d’urgence et de nécessité de réponse immédiate, ce qui peut perturber notre capacité à nous concentrer et à gérer notre temps efficacement. En effet, 85% des emails reçoivent une réponse en moins d’une heure, traduisant notre hyper-réactivité.

De plus, la gestion des emails a également un impact environnemental non négligeable. Chaque email envoyé consomme de l’énergie, et donc contribue à notre empreinte carbone.

Il est donc essentiel de développer de meilleurs usages de l’email pour lutter contre l’infobésité.

Comment mesure-t-on l’infobésité ? Les chiffres clés

La mesure de l’infobésité repose sur divers indicateurs quantitatifs et qualitatifs. Ainsi, le Référentiel 2023 de l’Infobésité et de la Collaboration Numérique se base sur des données chiffrées et qualifiées pour dresser un diagnostic factuel. Par exemple, une étude menée sur près de 9 000 personnes a permis d’analyser 58 millions de métadonnées d’emails et 1,7 million de métadonnées de réunions.

Les chiffres concernant la consommation d’informations via les différents canaux disponibles (télévision, radio, presse écrite et web, podcasts, réseaux sociaux) sont également des éléments clés pour mesurer l’infobésité. En parallèle, le sentiment de surcharge informationnelle ressenti par les individus est un indicateur qualitatif important. Les enquêtes, comme celle menée par l’Observatoire Société et Consommation (L’ObSoCo), Arte et la Fondation Jean-Jaurès, apportent un éclairage pertinent sur ce ressenti.

L’Observatoire de l’infobésité : une source d’information fiable

Le rôle de l’Observatoire de l’infobésité

Observatoire de l'Infobésité - France
Observatoire de l’Infobésité – France

L’Observatoire de l’Infobésité et de la Collaboration Numérique a une mission cruciale dans la lutte contre l’infobésité. En se consacrant à l’étude des impacts de la surcharge informationnelle sur les plans sociaux, organisationnels et environnementaux, l’Observatoire œuvre pour comprendre et atténuer les effets négatifs de l’infobésité.

Grâce à l’analyse des données d’usage des outils collaboratifs, l’Observatoire est en mesure de quantifier et de décrypter les transformations du travail induites par l’infobésité. De plus, l’Observatoire anticipe les changements à venir, offrant ainsi des perspectives précieuses pour l’avenir.

L’Observatoire joue également un rôle consultatif, en préconisant par exemple la création d’espaces de dialogue en entreprise pour définir et respecter les rythmes d’équipe et ainsi mieux gérer la surcharge informationnelle.

Les dernières études de l’Observatoire de l’infobésité

Les études récentes de l’Observatoire de l’Infobésité et de la Collaboration Numérique mettent en lumière l’évolution de l’infobésité en contexte professionnel et quotidien.

L’étude du 19 décembre 2023, par exemple, s’appuie sur un échantillon de 9 000 personnes et analyse 58 millions de métadonnées d’emails et 1,7 million de métadonnées de réunions.

L’Observatoire s’attache aussi à comprendre les usages des outils numériques collaboratifs, comme le souligne le référentiel du 15 décembre 2023, ainsi que leurs impacts sur la surcharge informationnelle.

Ces études fournissent des informations précieuses pour comprendre et lutter contre l’infobésité.

L’approche de Caroline Sauvajol-Rialland sur l’infobésité

Caroline Sauvajol-Rialland est une figure majeure dans l’étude de l’infobésité. Spécialiste en communication et gestion de l’information en entreprise, elle a élaboré le concept d’info-responsabilité visant à répondre aux problématiques de surcharge d’informations.

Fondatrice du cabinet conseil en gestion de l’information, SO COMMENT, son travail est axé sur la compréhension et la maîtrise de la déferlante d’informations. Auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, elle propose des solutions concrètes pour lutter contre l’infobésité, notamment au sein des entreprises.

Ses recherches mettent en exergue l’importance pour les entreprises d’encourager leurs employés à utiliser les technologies de l’information de manière plus efficace pour améliorer leur productivité. Sauvajol-Rialland souligne également l’importance de développer des stratégies info-responsables pour gérer l’infobésité et renforcer la résilience.

Les conséquences de l’infobésité : un coût non négligeable pour les individus et les entreprises !

Les troubles principaux provoqués par l’infobésité

L’infobésité peut engendrer divers troubles. La baisse de la productivité est l’une des conséquences les plus courantes, car la surcharge d’informations peut rendre difficile la concentration et la prise de décision efficace. Elle peut également mener à des erreurs de jugement dues à un manque de temps pour analyser correctement les informations reçues.

Dans un contexte professionnel, l’infobésité peut mener à une détérioration du work-life balance et augmenter la charge mentale, augmentant le risque de burn-out. Du point de vue de la santé mentale, l’infobésité peut provoquer du stress, de l’anxiété et un sentiment de débordement.

Il a également été observé une perte de sommeil, un sentiment de pénibilité, une dépression, une perte de sens et de motivation, ainsi qu’un désengagement. Enfin, les individus peuvent éprouver une fatigue informationnelle intense, se traduisant par un sentiment de lassitude et d’épuisement face à l’avalanche d’informations à traiter.

Ainsi, il est crucial de prendre en compte ces troubles pour mettre en place des stratégies adéquates pour gérer l’infobésité.

Quel est le coût financier de l’infobésité pour les entreprises ?

L’infobésité représente un coût financier substantiel pour les entreprises. Selon une étude mentionnée par Enderi, la recherche d’informations coûterait jusqu’à 1900 euros par salarié chaque année, avec un total de 95 heures de travail perdues par personne, soit l’équivalent de trois semaines de travail.

Par ailleurs, l’infobésité peut également nuire à la productivité.

L’Observatoire de l’Infobésité et de la Collaboration Numérique évoque une perte de temps estimée à 900 milliards de dollars par an pour l’économie américaine en 2008.

De plus, l’infobésité génère un coût humain non négligeable, augmentant le risque de burn-out et de stress chez les salariés, comme l’indique Cairn.info.

Il est donc primordial pour les entreprises d’adopter des stratégies pour lutter contre l’infobésité, en vue de limiter ces coûts financiers et humains.

Quelles solutions pour gérer l’infobésité ?

Les solutions technologiques contre l’infobésité

Face à l’infobésité, de nombreuses solutions technologiques émergent pour aider à filtrer et organiser l’information.

Les outils de gestion de projets et de communication peuvent permettre une diffusion plus efficace et ciblée de l’information au sein des équipes.

Les plateformes de veille gratuites ou professionnelles peuvent aider à cibler les informations pertinentes et à éliminer le bruit, en offrant des fonctionnalités de filtrage avancées.

L’Intelligence Artificielle (IA) est également une voie prometteuse, avec des applications capables d’analyser et de trier de grandes quantités d’informations pour en extraire l’essentiel.

Enfin, l’usage de la réalité virtuelle pour la formation peut permettre d’éviter la surcharge informationnelle en se concentrant uniquement sur les éléments essentiels.

Les solutions organisationnelles contre l’infobésité

Dans le contexte organisationnel, plusieurs solutions peuvent être envisagées pour faire face à l’infobésité.

  • Adopter un réseau social d’entreprise ou une digital workplace peut réduire le nombre d’emails et faciliter la communication entre les collaborateurs.
  • La mise en place de créneaux précis pour consulter les emails (début, milieu et fin de journée par exemple) peut limiter les sollicitations constantes et améliorer la productivité.
  • La formation des équipes à la gestion de l’information est également essentielle. Par exemple, des formations à l’utilisation de la réalité virtuelle pour l’apprentissage peuvent aider à éviter la surcharge informationnelle.
  • Enfin, l’organisation doit favoriser le dialogue interne pour définir les rythmes de travail et les pratiques collaboratives respectueuses de chacun.

Les solutions individuelles contre l’infobésité

Pour gérer individuellement l’infobésité, plusieurs stratégies peuvent être adoptées. Il est essentiel de prendre conscience de sa propre consommation d’information et de définir des limites. Cela peut passer par le fait de :

  • Dégraisser sa boîte mail : éviter les newsletters inutiles et les emails non sollicités.
  • Clarifier ses priorités : se concentrer sur les informations qui sont vraiment importantes pour soi.
  • Cloisonner l’information : séparer les informations professionnelles des informations personnelles pour éviter les distractions.
  • Utiliser un système de gestion de l’information : cela peut être un agenda, un outil de gestion de tâches ou un gestionnaire de notes.
  • Développer ses compétences en lecture rapide : cela permet d’absorber plus d’informations en moins de temps.

Il est également recommandé de faire une « diète informationnelle », en réduisant volontairement le volume d’information consommé, et de maîtriser le FOMO (Fear Of Missing Out), c’est-à-dire la peur de manquer des informations importantes.

Comment lutter contre l’infobésité ? Quelques conseils pratiques

Nos conseils pour gérer l’hyperconnexion

Pour gérer l’hyperconnexion, plusieurs techniques peuvent être mises en œuvre.

  • Tout d’abord, instaurer des plages horaires de déconnexion permet de retrouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
  • La déconnexion numérique est aussi un moyen efficace pour réduire la surcharge informationnelle. Cela peut passer par la désactivation des notifications intempestives ou l’utilisation de modes « ne pas déranger ».
  • Ensuite, l’adoption d’un régime à basse information (ou « low information diet ») peut aider à limiter l’exposition aux sollicitations digitales.
  • Enfin, la mise en place d’un système de gestion des informations efficace est indispensable pour ne pas se laisser submerger par le flux de données. Cela peut passer par l’utilisation d’outils de tri, de priorisation et de rangement des informations.

Dans tous les cas, la prise de conscience de son propre comportement face à l’information est la première étape vers une meilleure gestion de l’hyperconnexion.

Nos conseils pour gérer la surcharge d’emails

Pour faire face à la surcharge d’emails, plusieurs stratégies peuvent être adoptées :

  • Prioriser vos emails : Il n’est pas nécessaire de répondre à tous les emails immédiatement. Définissez des priorités en fonction de l’urgence et de l’importance des emails. Utilisez des outils de messagerie qui permettent de marquer des emails comme importants ou urgents.
  • Utiliser des filtres et des dossiers : La plupart des services de messagerie offrent des options de filtrage et de classement. Utilisez-les pour organiser vos emails et retrouver facilement l’information.
  • Désabonner des newsletters inutiles : Limitez le nombre d’emails promotionnels que vous recevez en vous désabonnant des newsletters que vous ne lisez pas.
  • Mettre en place des règles d’usage : Par exemple, évitez d’envoyer des emails en dehors des heures de travail ou de répondre à des emails non urgents pendant votre temps libre.
  • Utiliser des outils de gestion d’emails : Des outils comme SaneBox ou Spark peuvent vous aider à gérer votre boîte de réception plus efficacement.

L’infobésité dans la littérature et les articles de recherche

Les meilleurs livres à lire sur l’infobésité

Pour approfondir votre compréhension de l’infobésité, plusieurs ouvrages traitent de cette problématique de manière détaillée et accessible. Voici une sélection de références qui vous permettront d’élargir vos connaissances.

  • « Infobésité Comprendre et maîtriser la déferlante d’informations » de Caroline Sauvajol-Rialland, un ouvrage qui vous aidera à comprendre les mécanismes de l’infobésité et propose des solutions pour la maîtriser.
  • « En finir avec l’infobésité » de Julien Gueniat, un guide pratique pour prendre conscience de l’impact de l’infobésité sur notre vie quotidienne et découvrir des méthodes pour y faire face.
  • « Prévenir l’infobésité : comment gérer son flux d’information« , coécrit par Philippe Lemaire, est un livre qui vous donnera toutes les clés pour prévenir l’infobésité grâce à une méthodologie appelée MOPI (Modèle d’Organisation Personnelle de l’Information).
  • « Infobésité : Comment la gérer pour améliorer ses performances mentales » est un autre livre à considérer qui offre des stratégies pour gérer efficacement la surcharge informationnelle et améliorer vos performances cognitives.

Il est recommandé de lire ces ouvrages dans l’ordre proposé pour une meilleure compréhension du sujet.

Les meilleurs articles de recherche à lire sur l’infobésité

Pour ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance sur l’infobésité, voici une liste des meilleurs articles de recherche sur le sujet :

  • « Infobésité, gros risques et vrais remèdes«  : Cet article explore les risques majeurs associés à l’infobésité, notamment la saturation, la désinformation, la baisse de productivité et le stress. Il propose également des solutions techniques pour lutter contre ce phénomène.
  • « L’infobésité, une épidémie à l’âge des nouvelles technologies de l’information | Cairn.info » : Cette recherche traite de l’infobésité comme symptôme de la fracture numérique et explore ses conséquences politiques et sociales.
  • « Contrepoint – L’infobésité et les risques de la surinformation » : Cet article établit une analogie entre l’infobésité et une maladie due à un fort surpoids, illustrant les effets pathologiques de la surconsommation d’informations.
  • « Observatoire de l’Infobésité et de la Collaboration Numérique » : Cet observatoire étudie les impacts sociaux, organisationnels et environnementaux de la surcharge informationnelle.
  • « Les Français.es et la fatigue informationnelle : enquête sur les effets de l’infobésité » : Cet article détaille les résultats d’une enquête menée pour comprendre les effets de la multiplication des canaux d’information sur les individus.

Conclusion : vers une meilleure gestion de l’information

La gestion de l’infobésité requiert un effort collectif, englobant des approches individuelles, organisationnelles et technologiques. Des pratiques info-responsables doivent être adoptées pour contrôler la consommation des informations. Il est essentiel de développer des compétences en alphabétisation numérique pour filtrer, évaluer et utiliser efficacement l’information. Les organisations, quant à elles, sont appelées à mettre en place des politiques de gestion de l’information efficaces, favorisant la communication fluide et la collaboration. Enfin, l’innovation technologique, notamment l’intelligence artificielle et les outils de gestion de l’information, offre des solutions prometteuses pour combattre l’infobésité.

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