Polémique entre Chine et États-Unis autour de TikTok : tensions politiques, sécuritaires et des accusations de double standard. Découvrez pourquoi.
Polémique entre Chine et États-Unis autour de TikTok : tensions politiques, sécuritaires et des accusations de double standard. Découvrez pourquoi.
En Chine, le gouvernement bloque l’accès à de nombreux réseaux sociaux occidentaux populaires, notamment Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et WhatsApp. Les raisons derrière ces blocages sont principalement liées au contrôle de l’information et à la censure exercée par le gouvernement chinois.
Les réseaux sociaux occidentaux sont généralement des plateformes ouvertes où les utilisateurs peuvent partager des informations librement, y compris des critiques du gouvernement. Le gouvernement chinois bloque ces plateformes pour maintenir un contrôle strict sur les informations qui circulent en ligne, en limitant la dissidence et en empêchant la propagation d’opinions contraires à la ligne officielle.
En bloquant les réseaux sociaux occidentaux, la Chine favorise également ses propres plateformes sociales domestiques.
Par exemple, WeChat est une plateforme de médias sociaux très populaire en Chine, qui offre des fonctionnalités similaires à celles de Facebook, Twitter et WhatsApp. En empêchant l’accès aux concurrents étrangers, le gouvernement chinois protège les entreprises nationales et favorise leur développement.
Le gouvernement chinois impose également des restrictions pour des raisons de sécurité nationale et de surveillance. Les réseaux sociaux occidentaux peuvent être considérés comme des menaces potentielles à la sécurité en raison de leurs politiques de confidentialité et de leur capacité à permettre la communication privée entre les utilisateurs, ce qui peut échapper au contrôle du gouvernement.
Même si la plateforme TikTok n’est pas techniquement interdite en Chine, son accès est réservé aux utilisateurs disposant d’un réseau privé virtuel (VPN). Washington considère cette situation ironique, étant donné que le pays asiatique bloque l’accès à de nombreuses autres plateformes internationales.
En Chine, la restriction de TikTok pourrait être motivée par la volonté de favoriser l’application domestique Douyin, créée par la même société mère, ByteDance. Cette stratégie vise à promouvoir l’utilisation des plateformes nationales et à maintenir le contrôle sur le marché intérieur des médias sociaux, en évinçant la concurrence étrangère.
Les critiques de la Chine envers les États-Unis concernant TikTok s’articulent autour de l’accusation d’intimidation et de discrimination. La Chine perçoit les tentatives américaines de restreindre TikTok comme une ingérence politique visant à entraver le succès d’une entreprise chinoise prospère, plutôt que comme une préoccupation légitime en matière de sécurité.
Cependant, ces critiques se heurtent à des accusations de double standard et d’hypocrisie. Bien que la Chine pointe du doigt la politique américaine, elle-même pratique une stricte censure et un contrôle de l’information en ligne, ce qui suggère une approche sélective et contradictoire.
Selon Statista, environ 2 % des pays dans le monde bloquent actuellement l’accès à au moins certains réseaux sociaux ou applications de communication. Cette démarche peut s’expliquer par différents motifs, allant du contrôle de l’opinion publique et la lutte contre les contenus illégaux à la protection de la vie privée et la défense de valeurs culturelles ou religieuses.
L’Iran bloque notamment l’accès à Telegram, Facebook, Twitter et Instagram depuis 2009, craignant l’influence des pays occidentaux sur sa société.
La Corée du Nord, quant à elle, limite également l’accès à internet et aux réseaux sociaux pour renforcer son idéologie politique et contrôler les informations provenant de l’étranger.
La Russie, qui a récemment adopté une série de lois restreignant l’accès aux réseaux sociaux et renforçant le contrôle gouvernemental sur internet, bloque également l’accès à certaines plateformes comme LinkedIn et Telegram.
Enfin, d’autres pays, tels que le Pakistan ou la Turquie, ont également mis en place des restrictions temporaires ou permanentes pour bloquer certains sites web ou réseaux sociaux.
Avant de se quitter…
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À l’heure actuelle, je me consacre au journalisme avec une spécialisation en cybersécurité, intelligence artificielle et culture internet, tout en nourrissant un vif intérêt pour les domaines relatifs aux sciences humaines. Mon objectif principal est d’éclaircir et rendre accessible des sujets fréquemment perçus comme obscures ou complexes. Pour me contacter : [email protected]