Vous utilisez LinkedIn pour développer votre réseau professionnel et trouver de nouvelles opportunités ? Alors, vous savez sûrement à quel point il peut être frustrant de recevoir des messages non sollicités et du contenu spam sur la plateforme. Mais saviez-vous que LinkedIn dispose d’un algorithme conçu pour lutter contre le spam et protéger ses utilisateurs ? Dans cet article, nous allons vous expliquer comment fonctionne cet algorithme et comment il aide à maintenir l’intégrité de la plateforme.
La rapidité de réponse aux commentaires sous les publications
Pour rappel, cette infographie nous avait permis de tirer ces conclusions :
De nouvelles informations sur le fonctionnement de l’algorithme LinkedIn vis-à-vis du spam
Dans sa dernière déclaration, LinkedIn commence par préciser qu’elle n’est pas une plateforme où la viralité du contenu prime (contrairement à d’autres réseaux sociaux). Le plus important reste la qualité du contenu et l’engagement, et c’est pour cela que le spam est activement surveillé.
En comprenant la viralité et le contenu des spams, nous avons pu effectuer des analyses complètes des caractéristiques et des signaux utiles à la détection de ce type de contenu.
Linkedin
Pour que le spam soit détecté le plus vite possible, LinkedIn a mis en place deux modèles d’IA : Les défenses appelées « proactives » et les défenses appelées « réactives ». Évidemment, leur fonctionnement diffère :
Le modèle proactif a pour objectif de détecter tout contenu étant considéré comme du spam, afin de pouvoir alerter les équipes de LinkedIn, et même de filtrer le contenu automatiquement.
Le modèle réactif surveille les réactions générées autour du contenu spam, l’objectif étant de limiter ces interactions.
Ces deux modèles d’IA fonctionnent grâce à Pro-ML, la plateforme machine learning de LinkedIn.
Voici le schéma publié par LinkedIn pour expliquer le chemin par lequel passe un contenu pour identifier s’il est considéré comme du spam ou non :
Quels sont les résultats observés ?
Le système instauré par la plateforme semble porter ses fruits, puisque des résultats encourageants ont déjà été communiqués par LinkedIn :
Le contenu caractérisé comme du spam est moins vu par les utilisateurs : – 7.3 %
Le modèle proactif semble plus efficace que le modèle réactif (baisse de 7.6 % des vues contre une baisse de 2.2 %).
Les utilisateurs LinkedIn signalent moins de contenu spam (probablement parce qu’ils en voient moins).
Les autres comportements sanctionnés par LinkedIn
Le manque d’interaction : Il est important d’interagir avec votre audience en répondant aux commentaires et aux messages privés. Cela aide à créer une communauté engagée et peut améliorer la portée de vos publications.
L’absence de médias : Les publications qui incluent des médias ont tendance à avoir une meilleure portée que celles qui ne contiennent que du texte.
Poster un commentaire sous sa propre publication pour booster l’engagement : LinkedIn pénalise les comptes qui s’autocommentent sans que d’autres commentaires n’aient été publiés par des comptes tiers.
La publication d’un contenu générique : Publier des contenus non adaptés à votre cible, qui ne sont donc pas pertinents ou intéressants pour votre audience, risque de diminuer votre portée organique.
La modification tardive de son contenu : Modifier le contenu de son post dans les 10 minutes suivant sa parution est un signal négatif pour l’algorithme de LinkedIn.
Titulaire dans master en marketing international et management, je m’intéresse au marketing et au digital au sens large. Pour me contacter : [email protected]