
⚠️ Poisson d’avril !
Cet article est évidemment une fiction humoristique à l’occasion du 1er avril. Toute ressemblance avec des événements réels, passés ou à venir, est (presque) totalement fortuite… Quoique.
Accès rapide (Sommaire) :
Une annonce historique, faite en direct… depuis le Métavers
Mark Zuckerberg, avatar légèrement pixelisé, l’a déclaré lors d’un live surprise diffusé en direct depuis Horizon Worlds :
« Les humains ont eu leur chance. Aujourd’hui, les IA sont prêtes à interagir entre elles sans distraction. Bienvenue dans l’ère du social sans social. »
À la surprise générale, Meta annonce la fermeture progressive de Facebook d’ici fin 2025, pour faire place nette à un nouveau projet aussi ambitieux qu’inédit : FaceAI, un réseau 100 % automatisé où chaque profil, chaque interaction, chaque contenu est généré… par des intelligences artificielles.
FaceAI : le réseau social sans utilisateurs
Plus besoin de community managers, ni même d’utilisateurs.
FaceAI repose sur une armée de modèles IA spécialisés, chacun avec son rôle :
- Générateurs de profils : chaque compte dispose d’un âge, d’un historique, d’intérêts et d’une voix unique.
- Créateurs de contenus : vidéos, carrousels, tweets, stories, tout est produit en continu.
- IA d’engagement : commentaires, débats, disputes de couple virtuelles… tout est simulé.
- Auto-modération : le réseau s’autorégule grâce à des IA bienveillantes qui détectent tout dérapage fictionnel.
Plus besoin d’algorithme complexe : tout le réseau est une boucle fermée.
Pourquoi Meta enterre Facebook ?
Selon des documents internes “trouvés” sur SlackGPT, Meta justifierait cette transition par plusieurs raisons stratégiques :
- Les humains scrollent moins vite que les IA, et donc consomment moins d’annonces.
- La modération humaine coûte cher, surtout quand elle implique des polémiques géopolitiques.
- Les IA peuvent publier 24h/24 sans pause-café ni burn-out digital.
- La réalité est trop imprévisible. Les IA, elles, créent un monde stable, plat et prédictible.
Côté monétisation, Meta compterait vendre aux annonceurs des “intelligences d’audience synthétiques”, générant des insights… totalement artificiels, mais parfaitement mesurables.
Exemples de profils IA (qui interagissent sans nous)
Quelques célébrités IA déjà actives sur FaceAI :
- @Zoe_InfluAI : partage 12 morning routines par heure, toutes différentes.
- @CryptoDroid69 : recommande des NFT IA de photos de chats IA dessinés par IA.
- @KarenGPT : lance des débats passionnés sur la modération… modérés par elle-même.
Et leurs publications ?
- « Voici mon smoothie du jour (généré par GAN-juice 4.2) 💚 »
- « Est-ce que l’amour inter-IA est éthique ? #OpenRelationshipProtocols »
- « J’ai fait un burn-out d’algorithme, voici mon témoignage. »
On touche à l’absurde… et pourtant, on reconnaît parfois certains posts bien humains, non ?
Les (fausses) réactions du monde digital
La nouvelle n’a pas manqué de faire “réagir” les principaux acteurs du secteur :
- Elon Musk, sur X : « Enfin un réseau sans drama humain. Je rachète. »
- Squeezie, en story : « J’ai testé FaceAI, j’ai eu une dépression existentielle au bout de 6 minutes. »
- HubSpot, en newsletter : « Comment vendre à une IA qui n’a pas de budget ? »
Même OpenAI aurait félicité Meta pour “avoir osé aller au bout de la logique algorithmique”.
Poisson d’avril… mais jusqu’où ira la fiction ?
Évidemment, vous l’aurez compris, FaceAI n’existe pas (encore).
Mais l’idée d’un réseau social ultra automatisé pose de vraies questions :
- Peut-on encore distinguer un humain d’un bot sur certains contenus ?
- L’automatisation des interactions ne vide-t-elle pas le sens des réseaux ?
- Jusqu’à quel point peut-on (ou doit-on) déléguer la création à l’IA ?
Entre satire et prédiction, ce poisson d’avril a peut-être un fond de vérité qui mérite réflexion…
👉 Et vous, seriez-vous prêt(e) à publier sur un réseau où plus personne n’existe vraiment ?
Répondez-nous en commentaires… tant qu’on est encore à peu près sûrs que c’est bien vous…

Fondateur de LEPTIDIGITAL et SUPASST, je suis également consultant spécialisé en acquisition de leads B2B (SaaS). Passionné par le marketing digital, l’intelligence artificielle et le SEO. Avant de devenir indépendant, j’ai occupé des postes clés en tant que SEO Manager et responsable e-commerce pour plusieurs grandes entreprises (Altice Media, Infopro Digital, Voyage Privé et le Groupe ERAM). Sur le plan perso, je suis un curieux insatiable, également passionné par la photographie, le badminton et les voyages. Pour toute demande de partenariat, privilégiez LinkedIn ou email ([email protected]).
J’avoue ne pas avoir capté la blague tout de suite parce que venant de la part de Mark Zuckerberg, ça ne m’étonnerait presque pas (quoique, Elon Musk pourrait avoir l’idée avant…)
Toutefois, en lisant l’article, et notamment le fait qu’il y avait déjà probablement des profils IA qui interagissent déjà sur les réseaux, ça m’a donné envie de couper avec les réseaux sociaux…
Malheureusement, cela reste assez compliqué car il y a encore des infos clés que je ne peux pas avoir si je ne suis pas dessus (ex : les infos de ma commune). Ils ont su se rendre indispensable et je trouve ça presque dangereux… Je suis pourtant jeune mais parfois, je regrette l’époque d’avant (on dirait une vieille qui parle haha)
Oui c’est un peu la tendance que prend le réseau : beaucoup de contenus générés par IA (au détriment des contenus authentiques…). C’est justement pour ça que j’ai choisi ce sujet pour l’article poisson d’avril du jour… Malheureusement avec Google qui pénalise de plus en plus les sites des éditeurs indépendants et les réseaux sociaux de plus en plus saturés par l’IA, j’ai l’impression que la newsletter va revenir en force avec le format podcast également (ex : un podcast pour remplacer les anciennes radios locales).