Découvrez la méthode pour pinger une adresse IP ! Dans cet article : tutoriel complet, astuces pro et réponses à vos questions.
Découvrez la méthode pour pinger une adresse IP ! Dans cet article : tutoriel complet, astuces pro et réponses à vos questions.
Accès rapide (Sommaire) :
Les adresses IP (Internet Protocol) jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement d’Internet. Elles sont utilisées pour identifier et localiser de manière unique chaque appareil connecté à un réseau IP.
Les adresses IP sont des suites de chiffres binaires organisées de manière hiérarchique. Elles sont généralement représentées sous une forme plus conviviale pour les humains, appelée notation décimale pointée (NPD). Une adresse IP est généralement divisée en deux parties distinctes : la partie réseau et la partie hôte.
La partie réseau identifie le réseau spécifique auquel un appareil est connecté et la partie hôte identifie l’appareil lui-même sur ce réseau. Cette division est déterminée par le masque de sous-réseau, qui spécifie le nombre de bits réservés pour le réseau et le nombre de bits réservés pour l’hôte.
Il existe deux versions principales du protocole IP en utilisation aujourd’hui :
IPv4 utilise des adresses de 32 bits et est largement répandu. Mais en raison de l’épuisement imminent des adresses IPv4 disponibles, IPv6 a été développé pour remplacer IPv4. IPv6 utilise des adresses de 128 bits, offrant ainsi un espace d’adressage beaucoup plus large.
Les adresses IP sont attribuées par des organismes de réglementation Internet, comme l’Internet Assigned Numbers Authority (IANA), qui alloue des blocs d’adresses IP aux registres régionaux Internet (RIR). Ces registres régionaux, comme, par exemple, l’ARIN (American Registry for Internet Numbers) pour l’Amérique du Nord, répartissent ensuite les adresses IP aux fournisseurs de services Internet (ISP), aux entreprises et aux utilisateurs finaux.
Le routage des adresses IP est effectué par des équipements réseau (ex : des routeurs). Lorsqu’un paquet de données est envoyé sur Internet, il est divisé en petits morceaux appelés paquets, et chaque paquet contient l’adresse IP de destination. Les routeurs analysent l’adresse IP de destination et utilisent des tables de routage pour déterminer le chemin optimal pour acheminer les paquets vers leur destination.
La dernière chose importante à savoir sur les adresses IP, c’est qu’il en existe différents types :
Le ping, dans le contexte informatique, fait référence à la mesure du temps nécessaire pour qu’un paquet de données partant d’un périphérique (généralement un ordinateur) atteigne un autre périphérique (généralement un serveur) et revienne.
Il est utilisé pour évaluer la latence, c’est-à-dire le délai entre l’envoi d’une requête et la réception de la réponse.
Le ping tire son nom de l’outil de diagnostic réseau appelé « ping » qui est couramment utilisé pour mesurer cette latence. Lorsqu’une commande ping est lancée, le périphérique émet un petit paquet de données vers la destination spécifiée, puis attend une réponse. Une fois que la réponse est reçue, le temps écoulé entre l’envoi initial et la réception de la réponse est mesuré et affiché.
Le ping est exprimé en millisecondes (ms) et représente le temps que mettent les données à parcourir l’aller-retour entre les deux périphériques.
En ce qui concerne l’interprétation :
Vous êtes débutant en informatique ? Vous avez du mal avec le vocabulaire technique de ce domaine ? Voici une explication simplifiée du concept de ping !
Pensez au ping comme un jeu de va-et-vient entre votre ordinateur et un autre appareil (comme un serveur) sur Internet. Lorsque vous envoyez une demande à cet autre appareil, vous attendez une réponse en retour, logique non ?
Le ping mesure essentiellement le temps qu’il faut pour que cette demande et la réponse correspondante se déplacent entre votre ordinateur et l’autre appareil. Ce temps est appelé la latence. Une latence faible signifie que les demandes et les réponses voyagent rapidement, tandis qu’une latence élevée signifie qu’elles prennent plus de temps à circuler.
La latence est mesurée en millisecondes (ms). Si vous avez un ping faible (par exemple, 10 ms), cela signifie que la communication entre votre ordinateur et l’autre appareil est rapide. En revanche, si vous avez un ping élevé (par exemple, 200 ms), cela indique que la communication est plus lente, ce qui peut entraîner des retards.
Alors, est-ce plus clair ? Si vous avez toujours du mal à saisir certains aspects, voici une vidéo explicative (adaptée au monde gaming, mais le principe de base est le même, quel que soit le contexte) :
Lorsqu’on pingue une adresse IP, on envoie des paquets de données à cette adresse spécifique afin de déterminer si la communication est possible. Cela permet de confirmer la disponibilité d’un périphérique ou d’un site web sur le réseau.
En cas de problèmes de connectivité avec un périphérique ou un site, le ping peut aussi aider à déterminer si le problème est lié au réseau local ou à l’adresse IP ciblée. Si le ping réussit, cela indique une connectivité avec l’adresse IP, alors qu’au contraire, un échec du ping peut signaler un problème de connectivité.
Comme nous l’évoquions un peu plus tôt, le ping affiche également le temps de réponse entre l’appareil qui effectue le ping et l’adresse IP ciblée. Cela permet de mesurer la latence du réseau, c’est-à-dire le délai nécessaire pour que les paquets de données atteignent leur destination et reviennent.
En plus de tout cela, le ping est un outil de diagnostic utile lors du dépannage de problèmes réseau. En effectuant des pings vers différentes adresses IP, on peut identifier les points de défaillance potentiels ou les problèmes de routage.
Que ce soit sur Mac, Windows ou Linus, assurez-vous que l’adresse IP que vous essayez de pinguer est valide et accessible depuis votre réseau. Si vous rencontrez des problèmes, vérifiez votre connexion réseau et assurez-vous d’avoir correctement saisi l’adresse IP.
La procédure est sensiblement la même que sur Windows :
Pour un appareil Linux, la procédure est la même que pour un appareil Windows. La seule différence est la première étape.
Pour un appareil Linux, commencez par ouvrir un terminal sur votre distribution Linux. Vous pouvez le trouver dans le menu des applications ou utiliser un raccourci clavier comme Ctrl+Alt+T.
Suivez ensuite la même procédure que pour Windows (et Mac, en soi…).
Si vous êtes plus à l’aise avec les tutoriels vidéo :
Assurez-vous d’avoir la bonne adresse IP | Cela peut paraitre évident, mais, avant de commencer le ping, assurez-vous d’avoir l’adresse IP correcte de l’appareil ou du serveur que vous souhaitez vérifier. Une mauvaise adresse IP entraînera des résultats incorrects, et vous aurez perdu votre temps. |
Vérifiez la connectivité réseau | Assurez-vous que votre propre connexion réseau fonctionne correctement. Si vous ne parvenez pas à effectuer un ping vers une adresse IP, cela peut être dû à un problème de connectivité de votre côté, comme un pare-feu bloquant les requêtes ICMP sortantes par exemple. |
Prenez le temps d’interpréter les résultats | Lorsque vous effectuez un ping, vous obtiendrez une série de résultats. Les informations clés à surveiller sont le temps de réponse (ping), exprimé en millisecondes (ms), et le taux de réussite des paquets envoyés. |
N’ayez pas peur d’utiliser des options de commande supplémentaires si nécessaire | Les commandes de ping peuvent avoir des options supplémentaires pour personnaliser le comportement. Par exemple, vous pouvez spécifier le nombre de paquets à envoyer, définir une taille de paquet personnalisée, ou augmenter ou réduire la fréquence des envois de paquets. |
Utilisez des outils de diagnostic réseau | Si vous rencontrez des problèmes de connectivité plus complexes, il peut être utile d’utiliser des outils de diagnostic réseau plus avancés pour identifier les problèmes spécifiques sur le chemin du réseau. |
Lorsque vous effectuez un ping vers une adresse IP, les résultats obtenus peuvent fournir des informations très importantes sur la connectivité et la qualité de la connexion réseau. Pour interpréter ces résultats, vous devez prêter attention aux éléments suivants :
Le temps de réponse, mesuré en millisecondes, indique combien de temps il faut pour qu’un paquet ICMP (Internet Control Message Protocol) soit envoyé à l’adresse IP spécifiée et revienne à votre appareil. Un temps de réponse court est généralement souhaitable, car il indique une connexion réseau rapide et réactive. Des temps de réponse élevés peuvent signaler une latence du réseau ou une congestion.
Le taux de réussite, exprimé en pourcentage, indique le nombre de paquets ICMP qui ont réussi à atteindre l’adresse IP cible et à revenir avec succès. Un taux de réussite de 100% est idéal, ce qui signifie que tous les paquets ont atteint leur destination sans problème. Au contraire, un taux de réussite inférieur à 100% peut indiquer une perte de paquets et donc un problème de connectivité. Des pertes fréquentes de paquets peuvent être le résultat de déconnexions ou d’une saturation du réseau.
Il est également important de surveiller la variation du temps de réponse. Des temps de réponse qui varient considérablement peuvent indiquer des fluctuations de latence ou des problèmes de stabilité de la connexion.
Si vous recevez un message d’expiration (timeout) pour un paquet ICMP, cela signifie que le paquet n’a pas réussi à atteindre sa destination dans un délai raisonnable.
Le terme « ping » est issu du domaine des réseaux informatiques et trouve son origine dans les premiers systèmes d’exploitation Unix. Il a été introduit par Mike Muuss en 1983, qui a développé un utilitaire de diagnostic appelé « ping » dans le cadre de ses travaux au sein du laboratoire de recherche de l’armée américaine (U.S. Army Research Laboratory).
Le terme « ping » est un acronyme récursif qui signifie « Packet Internet Groper » (ou « Packet Inter-Network Groper »). Le choix de ce terme est en partie un jeu de mots faisant référence au son de sonorité aiguë que fait un sonar, qui est similaire à l’écho d’un paquet de données envoyé à une adresse IP et revenant à l’émetteur. Le terme « groper » est également utilisé pour évoquer l’idée de « tâter » ou « sonder » le réseau pour tester sa connectivité et sa latence.
Les échecs du ping peuvent être dus à plusieurs causes courantes, notamment :
En général, le ping lui-même n’affecte pas directement la vitesse de votre connexion Internet. Le ping mesure simplement le temps qu’il faut pour qu’un paquet de données atteigne une destination spécifique et revienne à votre appareil.
PS : si vous souhaitez localiser une adresse IP, n’hésitez pas à consulter notre article dédié.
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Titulaire dans master en marketing international et management, je m’intéresse au marketing et au digital au sens large. Pour me contacter : [email protected]