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Sam Altman envisage un abonnement ChatGPT à crédits : quels impacts concrets à prévoir ?

Sam Altman, PDG d’OpenAI, a récemment partagé une idée sur X (ex-Twitter) qui pourrait redéfinir l’offre payante de ChatGPT : un abonnement où les 20 $ par mois donneraient accès à un système de crédits utilisables sur différents services comme GPT-4.5, Sora (génération vidéo), O1 (agent autonome), et la recherche avancée.
Sam Altman
Sam Altman

Cette nouvelle approche soulève des opportunités, mais aussi des craintes, notamment pour les utilisateurs réguliers et les professionnels du digital.

Une flexibilité accrue pour les utilisateurs

L’un des principaux avantages de ce modèle serait la liberté de choisir comment utiliser ses crédits.

Aujourd’hui, l’offre ChatGPT Plus permet un accès à GPT-4-turbo, mais avec des limites d’usage.

Avec un modèle à crédits :

  • Optimisation de l’usage : Un créateur de contenu pourrait allouer plus de crédits à Sora pour générer des vidéos, tandis qu’un chercheur utiliserait davantage GPT-4.5.
  • Pas de restrictions fixes : Au lieu d’un nombre de requêtes défini par OpenAI, chacun pourrait gérer ses priorités.
  • Personnalisation de l’expérience : Un UX designer ou un marketeur pourrait ajuster ses besoins selon ses projets mensuels.

Cependant, ce modèle pourrait aussi introduire de la frustration : si les crédits s’épuisent trop vite, certains utilisateurs pourraient se sentir contraints d’acheter des recharges, augmentant potentiellement le coût réel de l’abonnement

Un impact économique plus important sur les utilisateurs réguliers

Pour les professionnels et entreprises utilisant ChatGPT au quotidien, ce modèle peut être intéressant, mais aussi risqué :

  • Un changement surtout intéressant pour la rentabilité d’OpenAI : Un entrepreneur ou une PME qui n’utilise pas toutes les fonctionnalités chaque mois pourrait être plus rentable pour OpenAI, puisque ces derniers n’utiliseront pas tous leurs crédits.
  • Des coûts variables et moins prévisibles pour les utilisateurs réguliers : Pour les agences, freelancers ou startups, la nécessité d’acheter des crédits supplémentaires en cours de mois peut compliquer la gestion budgétaire.

Ce modèle pourrait ressembler à une facturation « à la carte », semblable à ce que propose Google Cloud ou AWS, mais appliqué à l’intelligence artificielle.

Un avantage pour certains, un inconvénient pour d’autres.

Un pas vers une monétisation plus fine de l’IA ?

L’idée de Sam Altman semble s’inscrire dans une évolution stratégique d’OpenAI vers un modèle plus flexible et potentiellement plus rentable :

  • Encourager la consommation payante : Si l’usage des crédits est rapidement épuisé, OpenAI pourrait inciter les abonnés à acheter des packs supplémentaires, augmentant ainsi ses revenus, sans pour autant les forcer à opter pour l’abonnement Pro à 200 dollars par mois (10 fois plus cher que ChatGPT Plus).
  • Mieux segmenter les utilisateurs : Un créateur vidéo heavy user de Sora paiera probablement plus qu’un simple utilisateur de ChatGPT, rendant la tarification plus adaptée aux usages spécifiques.
  • S’aligner sur les attentes du marché B2B : De nombreuses entreprises préfèrent des modèles à l’usage plutôt qu’un abonnement fixe.

Cependant, cette approche peut aussi diviser la communauté.

Certains utilisateurs préféreront un accès illimité à certaines fonctionnalités sans avoir à surveiller leur consommation.

Vers un futur modèle hybride ?

Si cette idée est adoptée, OpenAI pourrait envisager plusieurs scénarios :

  • Un abonnement mixte : Une partie des fonctionnalités en accès illimité, et d’autres accessibles via crédits.
  • Un modèle « Pro » avancé : Un forfait premium avec plus de crédits mensuels et des options de recharge.
  • Des bundles thématiques : Des abonnements spécifiques selon l’usage (création vidéo, recherche, code, etc.).

Tout dépendra de la réaction des utilisateurs et des tests qu’OpenAI mènera.

Une chose est sûre : le modèle économique de l’IA générative est en pleine mutation, et cette annonce marque un tournant intéressant. Reste à savoir aussi si ses concurrents suivraient le mouvement (ou non).

Et vous, que pensez-vous de cette idée ? Seriez-vous prêt à basculer sur un abonnement fixe plus un système à crédits ?

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