Avant de pouvoir vendre vos produits, vous devez toutefois choisir un statut juridique. Votre choix dépendra d’abord du fait que vous vous lanciez en solo ou à plusieurs. Ensuite, il s’agit de bien cerner les avantages et les inconvénients inhérents à chaque statut.
Quel statut choisir lorsqu’on ouvre une boutique en ligne en solo ?
Lorsque vous ouvrez un e-commerce seul, vous aurez le choix entre créer une entreprise individuelle ou une société unipersonnelle.
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L’entreprise individuelle
Prenant généralement la forme d’une micro-entreprise, ce statut est particulièrement plébiscité par les entrepreneurs pour tester leur activité.
Sa création engage très peu de formalités, ainsi que des obligations comptables moindres. Son inconvénient est qu’il impose une limite de chiffre d’affaires et ne permet pas la déduction des charges. Vous pourrez toutefois faire évoluer ce statut dans le temps si votre e-commerce rencontre un grand succès.
Dans un premier temps, l’auto-entreprise vous permet de commencer sans risque.
La société commerciale en SASU ou EURL
Ces statuts conviendront pour ceux qui envisagent de réaliser un chiffre d’affaires de plus de 170 000 euros, et de faire entrer des associés à court ou long terme. Ils garantissent également la protection de votre patrimoine personnel.
Le bémol : des formalités de création particulièrement lourdes et coûteuses. Leur gestion est également plus complexe qu’en micro-entreprise, à savoir qu’en SASU, les cotisations sociales sont particulièrement élevées. L’EURL, quant à elle, engage le dirigeant à payer des charges et une taxe sur les dividendes.
Quel statut lorsqu’on se lance à plusieurs dans le e-commerce ?
Deux choix s’offrent à vous en vous lançant à plusieurs dans votre projet d’ouverture de boutique e-commerce :
La SARL
Fortement conseillée si vous vous lancez dans la création d’un site e-commerce avec une personne aux compétences complémentaires aux vôtres, ce statut implique 2 associés au minimum. Le dirigeant de la SARL étant considéré comme travailleur non-salarié, il peut bénéficier d’une bonne couverture sociale. Toutefois, vos charges sociales seront plus élevées. Par ailleurs, les bénéfices de l’activité sont soumis à l’impôt sur les sociétés.
La SAS
Ce statut permet au gérant de la société d’être rémunéré, tandis que les dividendes ne sont pas soumis aux cotisations sociales. La SAS a aussi la particularité de disposer d’une meilleure perception par les professionnels, facilitant ainsi la recherche d’investisseurs et de partenaires potentiels. Un atout non négligeable en e-commerce, où la concurrence fait rage et où il importe donc de savoir s’entourer des bons partenaires commerciaux pour prospérer et se différencier !
L’inconvénient de la SAS est qu’elle est plus complexe à gérer qu’une autre forme de société. Elle donne lieu à la rédaction de statuts, et il est habituel de devoir se faire accompagner par un notaire ou un avocat pour les formalités liées à sa création et à sa gestion.
En résumé, le statut juridique que vous choisissez dépendra non seulement de la manière dont vous débuterez (seul ou en groupe), mais surtout de vos objectifs à moyen et long terme.
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