Lors de la conférence SMX Advanced qui se tenait du 12 au 14 Juin à Seattle, Gary Illyes, webmaster trends analyst pour Google, a indiqué que le moteur de recherche communiquerait beaucoup avant de déployer son éventuel index mobile-first. Voici justement un petit récapitulatif des 6 dernières informations officielles partagées par Google à ce sujet.
“It’s going to be a big change, but don’t freak out !” – Gary Illyes
(Cette simple citation résume assez bien ce fameux projet de Google qui consiste à vouloir passer d’un Index Desktop-First à un Index Mobile-First).
Accès rapide (Sommaire) :
1- Index mobile-first, un lancement décalé à 2018 ?
On s’en doutait un peu mais Gary Illyes l’a (plus ou moins) confirmé, le lancement de l’index mobile-first ne devrait pas avoir lieu avant 2018 même si l’objectif fixé aux ingénieurs était fin 2017 à l’origine.
2- L’index mobile-first et les sites non mobiles
Google souhaite que le lancement de l’index mobile-first ne pénalise pas les sites qui ne sont pas compatibles avec les terminaux mobile.
Ok, et concrètement, ils feront comment ?
Concrètement, deux index cohabiteront pendant plusieurs années, environ 5 selon Gary. Seuls les sites responsive ou compatibles mobile seront intégrés à l’index mobile-first, les autres resteront donc automatiquement sur l’index « classique » prenant en compte les signaux desktop dans le calcul des positionnements.
3- L’index mobile-first ne va pas TOUT révolutionner
Gary a souhaité rassurer les webmasters. Un passage sur l’index mobile-first ne signifiera pas que les signaux et contenus desktop n’auront plus d’importance ou ne participeront plus du tout au positionnement d’une page web.
Google recherchera et analysera ainsi en priorité le contenu mobile mais il analysera également toujours le contenu desktop.
En d’autres termes :
- Si le contenu mobile est mieux optimisé que le contenu desktop, ce sera bénéfique pour ce site.
- Si c’est le cas inverse (le contenu desktop qui est plus optimisé), cela sera légèrement négatif pour le site mais Google ne le pénalisera pas complètement car il analysera toujours l’optimisation de la version desktop. Il se rendra ainsi compte qu’il s’agit tout de même d’un « site de qualité » en desktop et qu’il a donc aussi une certaine « légitimité » à être visible des mobinautes.
4- Google galère (oui, ça lui arrive)
Google rencontre de nombreux challenges dans ce projet et il est plutôt transparent là-dessus avec les webmasters et la communauté SEO.
Parmi les points qui posent problème, il y a pas exemple le fait :
- Qu’un site mobile affiche beaucoup moins de contenu texte qu’un site desktop
- Qu’il y a beaucoup moins de liens internes sur un site mobile qu’un site desktop
- Que de nombreuses pages de sites mobiles ne disposent pas des balises rel=canonical (dans le cas d’un site mobile sur un sous domaine par exemple)
5- Les sites responsive n’ont quasi rien à faire
“If you have a responsive site, then you’re pretty much good to go” – Gary Illyes
Selon Google, les sites responsive n’auront quasi rien à faire pour être optimisés pour l’index mobile-first.
Pourquoi ?
Car toutes les données sont disponibles dans le code, c’est juste la présentation qui change via le CSS. Pareil pour le contenu, il est simplement soit visible, soit masqué mais Google pourra détecter cela.
6- Le contenu caché pourra ranker
La 6ème et dernière info issue de Google est surement la plus importante / intéressante ! Le contenu qui sera caché en CSS à l’aide d’un lien « Lire la suite » / « Voir plus » ou participera bel et bien au référencement et à l’otpimisation de la page une fois l’index mobile-first déployé !
Fondateur de LEPTIDIGITAL et consultant SEO senior (à mes heures perdues), je suis un grand passionné de marketing digital et de SEO. Avant d’être indépendant à 100 %, j’ai travaillé en tant qu’SEO manager et responsable e-commerce pour différentes sociétés (Altice Media, Infopro Digital, Voyage Privé, Groupe ERAM). (Sur le plan perso, je suis un grand curieux hyperactif aussi passionné par l’IA, la photographie et les voyages !). PS : Si vous souhaitez me contactez, privilégiez LinkedIn ou Instagram. Pour me contacter : [email protected]