IA puissantes sans surveillance : un danger ? Sam Altman d’OpenAI appelle à une régulation mondiale en proposant la création d’une agence internationale.
IA puissantes sans surveillance : un danger ? Sam Altman d’OpenAI appelle à une régulation mondiale en proposant la création d’une agence internationale.
Sam Altman propose la création d’une agence internationale en raison de sa conviction que les systèmes d’IA les plus avancés pourraient causer des dommages significatifs à l’échelle mondiale.
Selon lui, les effets potentiellement négatifs de ces systèmes dépassent les frontières nationales, rendant difficile pour les pays de les réglementer efficacement par eux-mêmes.
Dans un récent podcast, il a souligné : « Il arrivera un moment où les systèmes d’IA d’avant-garde seront capables de causer des dommages importants à l’échelle mondiale ».
Pour Sam Altman, cette agence internationale idéale devrait examiner les systèmes les plus puissants et leur faire passer des tests de sécurité rigoureux.
Cela permettrait de minimiser les risques tout en évitant une réglementation excessive qui pourrait freiner l’innovation. Il compare la surveillance de l’IA à la réglementation en matière de sécurité aérienne, où des tests stricts assurent la sécurité des passagers sans qu’ils aient besoin de comprendre tous les détails techniques.
Ce débat intervient à un moment où plusieurs initiatives législatives tentent de réguler l’IA. Par exemple, l’Union européenne a récemment adopté la loi sur l’intelligence artificielle, qui vise à catégoriser les risques liés à l’IA et à interdire les applications inacceptables.
Aux États-Unis, le président Biden a signé un décret pour promouvoir la transparence des modèles d’IA puissants, et de son côté, la Californie examine plusieurs projets de loi pertinents.
Cependant, Sam Altman est sceptique quant à l’efficacité des législations nationales face à l’évolution rapide de l’IA. Il souligne que des lois rigides risquent de devenir rapidement obsolètes, affirmant : « Ce qui est écrit dans la loi, dans 12 mois, tout sera écrit de travers. »
Pour lui, une agence internationale offrirait une plus grande adaptabilité, capable de réagir rapidement aux avancées technologiques.
La proposition de Sam Altman soulève également des questions sur l’indépendance et la neutralité de l’agence de surveillance. Si cette agence devait être américaine ou sous influence américaine, cela pourrait poser des problèmes.
En effet, une telle agence pourrait favoriser les intérêts nationaux au détriment d’une régulation véritablement globale et équitable.
D’où l’importance d’une institution réellement indépendante, comme l’ONU, qui serait mieux placée pour assurer une surveillance impartiale.
Une régulation effective et équilibrée est cruciale pour prévenir les abus et les dérives possibles de l’IA tout en permettant son développement. Le défi consiste à trouver le bon équilibre entre innovation et sécurité, en assurant une coopération internationale et une surveillance transparente.
Avant de se quitter…
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À l’heure actuelle, je me consacre au journalisme avec une spécialisation en cybersécurité, intelligence artificielle et culture internet, tout en nourrissant un vif intérêt pour les domaines relatifs aux sciences humaines. Mon objectif principal est d’éclaircir et rendre accessible des sujets fréquemment perçus comme obscures ou complexes. Pour me contacter : [email protected]