Découvrez comment les réseaux sociaux féminins comme Meuf créent un espace d’échange sécurisé et solidaire pour contrer le sexisme en ligne.
Découvrez comment les réseaux sociaux féminins comme Meuf créent un espace d’échange sécurisé et solidaire pour contrer le sexisme en ligne.
Accès rapide (Sommaire) :
Les réseaux sociaux dédiés spécifiquement aux femmes ont connu une croissance rapide ces dernières années, créant des espaces d’échange bienveillants et sécurisés comme WeMoms ou TheSorority.
Cette expansion répond aux nombreux défis auxquels les femmes sont confrontées en ligne, notamment le sexisme, la sexualisation des corps et le cyberharcèlement.
Selon une étude Ipsos réalisée en novembre 2023, 84 % des victimes de cyberviolences sont des femmes. Par ailleurs, le Haut Conseil de l’Égalité (HCE) a mis en évidence que le numérique amplifie les biais sexistes.
Face à ce constat, des entrepreneuses se sont mobilisées pour créer des espaces exclusivement féminins.
Claire Suco, créatrice du réseau social Meuf, explique que l’idée lui est venue lorsqu’elle a cherché un espace où parler librement de son expérience personnelle.
L’application permet aux femmes de discuter de divers sujets sans craintes de commentaires négatifs ou de jugement.
Les Martines, fondé par Marine Defaux, répond à un besoin similaire en offrant aux utilisatrices un environnement pour partager conseils et encouragements sur des thèmes allant de la santé au voyage.
Ces nouvelles plateformes ont pour objectif commun de redonner la parole aux femmes dans un environnement où elles se sentent soutenues.
L’accent est mis sur le texte plutôt que sur les photos, pour éviter la pression des publications idéalisées.
Des systèmes de modération stricts, comme chez Meuf et Les Martines, assurent la sécurité des échanges en bannissant les utilisateurs problématiques et en garantissant l’anonymat si nécessaire.
Pour maintenir un espace sûr, Meuf vérifie manuellement chaque nouveau profil, exigeant une carte d’identité et une photo. Les utilisateurs peuvent signaler des publications, qui sont alors examinées avant d’éventuelles sanctions.
Les Martines bloque les captures d’écran et interdit le copier-coller pour protéger les données sensibles. Ces méthodes de modération permettent de créer une communauté positive et encourageante.
Ces réseaux ont rencontré un succès fulgurant. Meuf a dû limiter les inscriptions après que plus de 30 000 personnes se soient préinscrites, tandis que Les Martines a accueilli plus de 1000 utilisatrices peu après son lancement.
Cependant, le modèle économique reste incertain. Les Martines envisage un abonnement mensuel et la publicité, tandis que Meuf prévoit une marketplace et des événements pour monétiser sa plateforme.
Malgré ces incertitudes, les fondatrices restent déterminées à maintenir un environnement où les femmes peuvent échanger et s’entraider sans crainte.
Avant de se quitter…
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À l’heure actuelle, je me consacre au journalisme avec une spécialisation en cybersécurité, intelligence artificielle et culture internet, tout en nourrissant un vif intérêt pour les domaines relatifs aux sciences humaines. Mon objectif principal est d’éclaircir et rendre accessible des sujets fréquemment perçus comme obscures ou complexes. Pour me contacter : [email protected]