Qu’es-ce que le no-code ? Que peut-on faire concrètement en nocode ? Quels outils utiliser et pour quels usages ? Parcourons ensemble l’univers du « sans-code ».
Qu’es-ce que le no-code ? Que peut-on faire concrètement en nocode ? Quels outils utiliser et pour quels usages ? Parcourons ensemble l’univers du « sans-code ».
Le no code est un terme généraliste anglais que l’on pourrait traduire par « sans code » en français.
L’idée derrière ce concept est simple : il s’agit de créer des solutions en ligne sans écrire une seule ligne de code.
Pour cela, des plateformes spécifiques permettent à chacun d’y parvenir, sans avoir besoin de compétences en programmation.
Cependant, ne nous y trompons pas, la majorité de ces outils sont conçus par des développeurs traditionnels. Le code n’est donc pas près de disparaître !
La plupart des interfaces no code reposent sur un système de glisser-déposer : vous assemblez des blocs pour créer un site web, par exemple. Si vous souhaitez aller plus loin, comme créer une application, vous devrez élaborer des workflows à l’aide d’un système logique, mais toujours sans coder.
Le no code n’est pas nouveau. Prenons l’exemple de WordPress, qui permet depuis longtemps de créer des sites sans compétences en code. Toutefois, depuis le confinement de 2020, la quantité d’outils no code a explosé et leurs applications se sont diversifiées.
Grâce au no code, les entrepreneurs peuvent désormais créer leur MVP (minimum viable product) de manière autonome sans avoir à faire appel à un développeur. Ce phénomène s’étend également aux équipes métiers au sein des entreprises, qui gagnent en autonomie sans avoir systématiquement recours à des développeurs pour avancer sur leurs projets. En résumé, c’est une petite révolution qui est loin d’être terminée.
Les cas d’usage du no code sont de plus en plus nombreux et sont amenés à se développer dans les années à venir. Concrètement, on peut maintenant presque tout faire sans une ligne de code et ça, c’est une super nouvelle pour les personnes sans compétence technique.
C’est notamment une révolution pour les entrepreneurs qui peuvent désormais se passer d’une première version de leurs produits : par exemple un SaaS ou une marketplace. Cependant, qu’on soit clair : la courbe d’apprentissage reste importante pour maîtriser les outils qui permettent de créer des applications web ou mobile.
Certes, vous allez pouvoir en quelques jours créer une première version, mais pour qu’elle soit performante, cela va nécessiter de se former en profondeur sur ces outils.
Concrètement, vous allez par exemple pouvoir envoyer une notification Slack dès qu’une personne remplit un formulaire sur votre site internet. Ou alors ajouter une personne à une newsletter dès qu’elle télécharge un lead magnet. Les possibilités sont infinies. Mais au même titre que les applications : vous allez devoir monter en compétence sur ces outils si vous souhaitez automatiser des tâches complexes.
Je pense notamment ici à Airtable. Vous allez même pouvoir utiliser cette base de données pour alimenter vos applications web ou site internet en les connectant grâce aux outils d’automatisation.
C’est notamment le cas des CRM, des outils de ticketing, des outils de marketing automations… Quel intérêt de construire de 0 un outil pour son service client alors qu’un outil comme Zendesk vous permet de le faire très bien en quelques clics ?
Il existe de très nombreux outils no code, donc ici nous allons parler uniquement des plus populaires par cas d’usages.
Exemple de site web : https://greenly.earth/fr-fr
Elle fournit une interface visuelle qui facilite la création d’applications interactives, avec des fonctionnalités telles que la gestion de données, l’intégration d’APIs, et la création d’interfaces utilisateur personnalisées, sans nécessiter de compétences en programmation. C’est clairement l’outil no code le plus puissant.
Exemple d’application : https://incomee.co/
Flutterflow simplifie le processus en permettant de concevoir l’interface utilisateur, d’ajouter des fonctionnalités et de se connecter à des bases de données, le tout sans écrire de code.
Exemple d’application : https://www.giftit.social/
Exemple d’automatisation : Envoyer un e-mail Gmail à partir d’une nouvelle ligne Google Sheets
Airtable est extrêmement personnalisable et peut être utilisé pour gérer des projets, des inventaires, des calendriers d’événements, et bien plus encore, grâce à ses puissantes capacités de lien entre les tables et d’intégration.
Exemple de base de données : Catalogue produit e-commerce
Exemple d’application interne : portail client
Vous pouvez retrouver une liste complète des outils No Code et des cas d’usage sur Impli, une plateforme dédiée à cet univers.
Les outils No Code sont très utilisés par les entrepreneurs, les startups et les PME. Cela leur permet de gagner en productivité et de se développer rapidement. Cependant, le plus gros challenge reste de faire adopter les outils no code par les grandes entreprises.
En effet, cela nécessite souvent l’approbation des directions informatiques, et le no code peut leur présenter quelques problèmes. Il y a notamment des questions au niveau de la sécurité et de la localisation des serveurs. Mais surtout, il y a un risque de dépendance que vous n’avez pas lorsque vous utilisez du code traditionnel. C’est le prochain challenge pour les outils no code mais il y’a fort à parier qu’ils vont y arriver.
Cet article a été rédigé par un partenaire invité dans le cadre d’un partenariat sponsorisé
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