Saviez-vous que plus de 40 % des TPE et PME attaquées ne survivent pas à un incident majeur de cybersécurité ? Perte de données, arrêt d’activité ou atteinte à la réputation : les conséquences peuvent être lourdes, même pour une petite entreprise.
La bonne nouvelle ? Ces attaques peuvent souvent être évitées en corrigeant des erreurs simples mais fréquentes. Voici cinq erreurs courantes que les entreprises doivent impérativement éviter pour protéger leurs ressources numériques et assurer leur pérennité.
Accès rapide (Sommaire) :
1. Absence de sauvegardes : un risque pour la continuité d’activité
Imaginez perdre en une fraction de seconde toutes les données critiques de votre entreprise. Que ce soit à cause d’un ransomware, d’un sinistre technique ou d’une erreur humaine, l’absence de sauvegardes expose votre activité à des risques considérables. La récupération des données devient alors une mission quasi impossible.
Pourquoi c’est une erreur critique ?
Les données sont le cœur de votre activité : bases clients, informations financières, dossiers de projets… Sans stratégie de sauvegarde, une entreprise s’expose non seulement à une perte financière, mais également à une perte de confiance de ses partenaires et clients. En cas d’attaque, les entreprises sans sauvegarde adéquate doivent souvent payer une rançon sans aucune garantie de restitution des données.
Comment éviter cette erreur ?
- Adoptez une stratégie de sauvegarde automatique. Automatisez la sauvegarde des fichiers critiques pour éviter les oublis.
- Diversifiez vos sauvegardes. Stockez vos données sur des supports physiques (disques durs externes) et dans des environnements sécurisés comme un cloud chiffré.
- Testez régulièrement vos restaurations. Une sauvegarde inutilisable est aussi problématique que l’absence de sauvegarde. Organisez des tests pour vérifier que vos données peuvent être récupérées rapidement.
- Mettez en place des sauvegardes hors ligne. En cas d’attaque ciblant vos systèmes connectés, des sauvegardes hors ligne resteront intactes.
Une stratégie de sauvegarde efficace, c’est comme une assurance : elle peut sembler invisible au quotidien, mais elle sauve votre activité lorsque le pire survient.
2. Mauvaise gestion des mots de passe : une porte d’entrée évidente pour les cyberattaques
Un mot de passe faible, partagé ou réutilisé peut devenir la clé d’accès de vos données sensibles pour un cybercriminel. Pourtant, de nombreuses entreprises continuent de sous-estimer l’importance d’une gestion rigoureuse des mots de passe.
Un mot de passe compromis peut donner accès à des données sensibles, voire à l’intégralité de vos systèmes. Selon une étude récente, 81 % des violations de données sont liées à des mots de passe faibles ou volés.
Pourquoi c’est important ?
Les mots de passe sont souvent la première ligne de défense pour protéger vos systèmes. Malheureusement, ils sont aussi l’un des points les plus négligés. Un mot de passe faible ou mal géré ouvre la porte à des attaques simples, mais redoutables, comme le credential stuffing (réutilisation de mots de passe volés) ou les attaques par force brute.
Les erreurs les plus fréquentes
- Utilisation de mots de passe faibles ou prédictibles : Les mots de passe comme « 123456 » ou « admin » figurent encore parmi les plus utilisés dans le monde.
- Réutilisation des mêmes mots de passe sur plusieurs plateformes : Si un service est compromis, tous les comptes réutilisant ce mot de passe deviennent vulnérables.
- Partage non sécurisé de mots de passe entre collègues, souvent via des canaux non chiffrés comme des emails ou des messageries instantanées.
Comment éviter cette erreur ?
- Mettez en place un gestionnaire de mots de passe. Ces outils génèrent et stockent des mots de passe complexes, réduisant ainsi les risques liés aux mots de passe faibles ou réutilisés.
- Imposez des politiques de mots de passe robustes. Exigez des mots de passe longs, incluant des caractères spéciaux, des chiffres et des majuscules. Renouvelez-les régulièrement.
- Déployez l’authentification à deux facteurs (MFA). Même si un mot de passe est compromis, la MFA ajoute une couche de sécurité supplémentaire en demandant une validation via un autre appareil ou un code unique.
- Sensibilisez vos équipes. Formez vos collaborateurs à l’importance des mots de passe sécurisés et aux bonnes pratiques (comme éviter de noter leurs mots de passe sur des post-it !).
En renforçant la gestion des mots de passe, vous rendez l’accès à vos systèmes beaucoup plus complexe pour les cybercriminels. C’est une étape simple, mais indispensable, pour une cybersécurité efficace.
3. Ignorer les mises à jour logicielles régulières
Les logiciels obsolètes sont la porte ouverte aux cyberattaques. Les mises à jour ne sont pas seulement là pour ajouter de nouvelles fonctionnalités : elles corrigent souvent des failles de sécurité critiques. Pourtant, beaucoup d’entreprises négligent cet aspect, créant ainsi un terrain favorable pour les pirates.
Pourquoi c’est une erreur ?
Lorsqu’un éditeur publie une mise à jour, c’est souvent en réponse à des vulnérabilités découvertes dans son système. Si vous ne mettez pas à jour vos logiciels, ces failles restent présentes et exploitables. Les pirates s’appuient fréquemment sur des vulnérabilités connues pour pénétrer les systèmes.
Comment éviter cette erreur ?
- Activez les mises à jour automatiques. Pour les systèmes d’exploitation, les navigateurs et les logiciels clés, configurez des mises à jour automatiques pour éliminer les oublis.
- Mettez en place un calendrier de maintenance. Prévoyez des créneaux réguliers pour vérifier manuellement les mises à jour des applications critiques.
- Assurez une veille technologique. Suivez les annonces des éditeurs pour vous tenir informé des nouvelles versions et des correctifs publiés.
- Adoptez un outil de gestion centralisée. Les entreprises peuvent utiliser des solutions de gestion des correctifs (patch management) pour s’assurer que tous les postes et serveurs sont à jour.
- Formez vos équipes. Sensibilisez vos collaborateurs à l’importance des mises à jour, même pour des outils qu’ils utilisent au quotidien comme les navigateurs ou les applications bureautiques.
Ignorer les mises à jour logicielles, c’est comme laisser une porte déverrouillée dans un quartier à risque. Avec des processus simples et automatisés, vous pouvez considérablement réduire cette vulnérabilité.
4. Négligence humaine : le maillon faible de la sécurité
Les technologies les plus avancées ne suffisent pas si le facteur humain n’est pas pris en compte. En effet, 95 % des incidents de cybersécurité sont liés à des erreurs humaines. Un collaborateur mal informé ou imprudent peut involontairement compromettre la sécurité de toute une organisation.
Pourquoi c’est une erreur ?
Les cybercriminels exploitent souvent les failles humaines plutôt que techniques, car il est souvent plus simple de manipuler un individu que de briser des systèmes sophistiqués.
Le phishing, par exemple, repose sur des techniques de manipulation pour pousser une personne à fournir ses informations sensibles ou à télécharger un fichier malveillant.
Exemples de comportements à risque
- Cliquer sur des liens douteux dans des emails : Un email frauduleux peut sembler légitime et tromper un collaborateur non formé.
- Ouvrir des pièces jointes malveillantes : Ces fichiers contiennent souvent des logiciels malveillants capables d’infiltrer les systèmes.
- Utiliser des appareils personnels non sécurisés : Connecter un appareil non sécurisé au réseau de l’entreprise peut introduire des vulnérabilités.
- Ignorer les alertes de sécurité : Par méconnaissance ou par habitude, certaines alertes critiques peuvent être ignorées.
Comment éviter cette erreur ?
- Organisez des formations régulières. Éduquez vos collaborateurs sur les types de menaces, comme le phishing, et les bonnes pratiques à adopter.
- Simulez des cyberattaques. Des exercices de phishing ou des tests de vigilance permettent de tester les équipes et d’identifier les zones d’amélioration.
- Mettez en place une politique claire. Sensibilisez aux règles de cybersécurité, comme l’utilisation d’appareils sécurisés ou la non-ouverture de pièces jointes douteuses.
- Encouragez une culture de la vigilance. Les collaborateurs doivent se sentir à l’aise pour signaler des comportements suspects ou des erreurs sans crainte de sanctions.
- Implémentez des outils de prévention. Filtrez les emails suspects et limitez les accès non sécurisés via des logiciels dédiés.
Le comportement humain est souvent la cible principale des cyberattaques. En investissant dans la formation et la sensibilisation, vous transformez ce maillon faible en une force de défense pour votre entreprise.
5. L’absence d’une stratégie de gestion des accès : un risque de propagation interne
Donner les clés à tout le monde, c’est ouvrir la porte aux problèmes. Lorsqu’une entreprise ne contrôle pas rigoureusement les accès à ses données et systèmes, elle s’expose à des risques majeurs, notamment en cas d’intrusion. Une fois à l’intérieur, un cybercriminel peut exploiter des droits excessifs pour accéder à des informations critiques ou perturber les opérations.
Pourquoi c’est une erreur ?
Une absence de stratégie de gestion des accès augmente considérablement le risque d’attaque. Une compromission d’un utilisateur non critique (comme un stagiaire ou un consultant externe) peut par exemple donner accès à des informations sensibles si les droits ne sont pas correctement restreints.
Exemples de scénarios à risque
- Un collaborateur quitte l’entreprise mais conserve ses accès : Si ses comptes ne sont pas désactivés, ils peuvent être exploités pour une intrusion.
- Des droits d’administrateur inutiles : Accorder des droits élevés à des utilisateurs qui n’en ont pas besoin crée des failles.
- Partage des identifiants : Sans solution sécurisée pour gérer les accès partagés, les identifiants peuvent être mal utilisés ou compromis.
Comment éviter cette erreur ?
- Appliquez le principe du moindre privilège. Accordez uniquement les accès nécessaires aux collaborateurs pour accomplir leurs tâches. Plus les droits sont limités, moins les risques sont élevés.
- Déployez des outils de gestion des identités et des accès (IAM). Ces solutions permettent de centraliser et de contrôler efficacement les accès à vos systèmes.
- Auditez régulièrement les accès. Vérifiez périodiquement qui a accès à quoi et révoquez les droits inutilisés ou excessifs.
- Automatisez la gestion des cycles de vie des utilisateurs. Assurez-vous que les comptes des collaborateurs qui quittent l’entreprise ou changent de poste soient désactivés ou ajustés automatiquement.
- Sécurisez les accès administrateurs. Utilisez des comptes administrateurs distincts et des outils dédiés pour superviser leurs activités.
Une stratégie de gestion des accès efficace est un rempart contre la propagation des menaces internes et externes. En définissant clairement qui peut accéder à quoi, vous réduisez la surface d’attaque tout en sécurisant vos ressources critiques.
Conclusion
Vous l’aurez compris, les erreurs en cybersécurité, même les plus simples, peuvent avoir des conséquences dévastatrices pour une entreprise.
Absence de sauvegardes, mauvaise gestion des mots de passe, ignorance des mises à jour logicielles, négligence des comportements humains et gestion hasardeuse des accès : ces failles sont autant de portes ouvertes aux cybercriminels. Heureusement, elles peuvent être corrigées avec des actions ciblées et un accompagnement adapté.
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