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Ce qu’il faut retenir du déploiement en cours de “AI Max” sur Google Search

Dévoilé officiellement lors du Google Marketing Live 2025, le nouveau mode “AI Max” commence à faire son apparition dans les comptes Google Ads.
Il s’agit d’une évolution stratégique qui marque une étape supplémentaire vers une publicité pilotée quasi intégralement par l’intelligence artificielle.
Le déploiement complet est prévu pour le début du 3e trimestre 2025.

Une promesse d’automatisation encore plus poussée
AI Max se distingue par son approche sans mots-clés (« keywordless targeting »).
En clair, Google n’a plus besoin d’indications précises de la part des annonceurs : il s’appuie sur l’IA pour identifier automatiquement les intentions, les signaux utilisateurs et les meilleures opportunités de diffusion publicitaire.
Ce nouveau type de campagne vise à combiner :
- Une automatisation totale du ciblage et des enchères,
- Une compréhension contextuelle des requêtes plus fine,
- Et une promesse d’amélioration des performances grâce au machine learning.
À quoi faut-il s’attendre côté fonctionnalités ?
Dans son interface, Google présente désormais AI Max comme une option dédiée dans le processus de création de campagne Search.
Selon les premières observations de spécialistes comme Jérôme Fleck (consultant SEA chez e-dialog), cette option propose :
- Une nouvelle interface de configuration avec moins de paramètres manuels,
- Un focus sur les objectifs business (ex : génération de leads ou de ventes),
- Et une automatisation complète des enchères et du ciblage audience.
Quels impacts pour les pros du marketing digital ?
Pour les agences et experts SEA
AI Max pourrait profondément redéfinir le rôle des consultants SEA.
En effet, si Google fait tout « automatiquement », quel sera encore l’apport humain ?
En réalité, le besoin de pilotage stratégique devient encore plus crucial :
- Identifier les bons objectifs business à transmettre à l’algorithme,
- Analyser finement les performances pour éviter les biais de l’IA,
- Contrôler et optimiser la qualité des assets créatifs (textes, extensions, landing pages),
- Et maintenir une transparence des résultats auprès des clients.
Pour les PME et annonceurs en interne
AI Max suggère une simplification potentielle, mais la maîtrise des performances reste essentielle.
Plus besoin d’un expert pour lancer une campagne ?
Pas si vite…
Même si le setup est simplifié, le suivi, la compréhension des résultats et les choix d’optimisation restent essentiels pour éviter de gaspiller son budget.
Quels cas d’usage concrets pour AI Max ?
Google AI Max sera surtout très utile dans un premier temps pour les petites entreprises qui ne maitrisent pas bien toutes les options proposées par Google Ads en leur permettant :
- Lancement rapide de campagnes pour des petites entreprises sans expertise SEA,
- La mise en place de tests A/B d’approches créatives pilotées par l’IA selon les performances en temps réel.
Mon avis : promesse ambitieuse, mais prudence de rigueur
Sur le papier, AI Max incarne parfaitement la vision de Google : une publicité 100 % automatisée, pilotée par l’IA et accessible à tous.
Mais dans les faits, de nombreuses questions restent ouvertes :
- Quelle transparence réelle sur les signaux utilisés ?
- L’IA favorise-t-elle vraiment les conversions rentables ou simplement le volume ?
- Les annonceurs pourront-ils encore avoir un contrôle fin de leurs campagnes ?
En tant que consultant ou responsable marketing, il est crucial d’adopter une approche test & learn, en commençant par des budgets maîtrisés.
Car si AI Max tient ses promesses, il peut devenir un levier très puissant — à condition de garder un œil critique sur ses performances.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
- Ce virage vers une publicité pilotée à 100 % par l’IA vous semble-t-il pertinent ?
- Confiant ou méfiant face à cette automatisation poussée ?
- Avez-vous déjà testé AI Max dans vos campagnes ?

Principalement passionné par les nouvelles technologies, l’IA, la cybersécurité, je suis un professionnel de nature discrète qui n’aime pas trop les réseaux sociaux (je n’ai pas de comptes publics). Rédacteur indépendant pour LEPTIDIGITAL, j’interviens en priorité sur des sujets d’actualité mais aussi sur des articles de fond. Pour me contacter : [email protected]