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Algorithme, monétisation, … : ce qu’il faut retenir de la dernière interview d’Adam Mosseri

Découvrez les derniers insights partagés par Adam Mosseri sur l’algorithme, la vidéo et la monétisation des créateurs.

Le 10 juin 2024, Adam Mosseri, responsable d’Instagram, a partagé quelques insights intéressants sur le fonctionnement de l’algorithme de la plateforme et la monétisation des créateurs lors d’une interview approfondie avec Colin et Samir. Voici les points clés à retenir de cet échange.
Adam Mosseri Instagram
Adam Mosseri, @Anthony Quintano

La montée en puissance de la vidéo

Adam Mosseri a souligné l’importance croissante de la vidéo sur Instagram, affirmant que plus de la moitié du temps passé sur l’application est désormais consacré aux vidéos dans la plupart des pays. Elles sont généralement visionnées sans le son.

Mosseri a également expliqué qu’Instagram cherche à créer une expérience plus participative par rapport à YouTube et TikTok afin d’encourager les utilisateurs à partager des Reels avec leurs amis.

Cette évolution vers la vidéo est alimentée par les recommandations basées sur l’IA, un virage initié par TikTok.

Il a également noté que la majorité du contenu vu par les utilisateurs provient de profils qu’ils ne suivent pas, élargissant ainsi l’éventail de contenu disponible et répondant à la demande croissante de recommandations personnalisées.

Les facteurs déterminants de la portée des publications

L’un des points les plus importants abordés par Mosseri est le rôle important des envois (« sends ») dans l’évaluation de la portée des publications.

Il a souligné que le nombre de fois qu’un contenu est partagé à un ami est un indicateur clé de son succès.

Mosseri a également mentionné que les « Likes » et le temps de visionnage jouent un rôle important dans le classement du contenu, mais que les « envois par impression » sont désormais le facteur le plus important pour déterminer la portée moyenne.

Les micro-influenceurs de plus en plus favorisés

Il a également mis en avant qu’Instagram se concentrait davantage sur les petits créateurs (micro-influenceurs) puisqu’il ne dépendent pas encore d’autres plateformes pour leurs revenus.

Mosseri a également noté que Meta priorise les créateurs par rapport aux éditeurs.

L’encouragement au contenu « sain »

Il a fait aussi le constat que le contenu partagé avec un ami ou un groupe restreint est généralement plus sain que celui destiné à un public large. Cette approche vise à favoriser des interactions bienveillantes et moins conflictuelles sur la plateforme.

Avant de se quitter…

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