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Meta, Microsoft, X et Match Group : tous contre Apple ?

Meta, Microsoft, Twitter et Match Group accusent Apple de pratiques monopolistiques dans son App Store, remettant en question ses commissions.

Meta (anciennement Facebook), Microsoft, X Twitter et Match Group (la société mère de Tinder), ont écrit à un tribunal de Californie pour dénoncer les pratiques d’Apple concernant les commissions prélevées sur les transactions effectuées sur son App Store. Les entreprises accusent la firme de Cupertino de ne pas respecter une décision de justice obligeant Apple à autoriser des moyens de paiement alternatifs à ceux proposés dans sa plateforme d’applications.

Une décision de justice non respectée selon ses concurrents

Selon Meta, Microsoft, X Twitter et Match Group, Apple contourne savamment la décision de justice en proposant une solution qui lui permet toujours de prélever une commission élevée sur les paiements réalisés au sein de son App Store.

Cela représenterai un enjeu de taille puisque de nombreux services en ligne reposent sur ces paiements in-app pour générer des revenus. La commission d’Apple, pouvant aller jusqu’à 30%, est donc fortement critiquée par ces acteurs du numérique.

La lutte d’influence entre les géants de la tech

Rappelons que le différend a commencé avec Epic Games, société derrière le jeu vidéo Fortnite, qui avait critiqué le système de commission mis en place par Apple et décidé de contourner les règles en proposant un paiement direct pour ses utilisateurs, mettant fin au partage des revenus avec Apple.

Une décision qui avait conduit à la suppression du jeu de l’App Store et à une bataille juridique entre les deux entreprises.

Ce nouvel épisode montre que la tension ne faiblit pas entre Apple et les autres acteurs du numérique.

Alors que la firme à la pomme cherche à préserver son modèle économique basé sur les commissions prélevées dans l’écosystème de son App Store, d’autres géants comme Meta, Microsoft ou encore X Twitter souhaitent quant à eux diversifier leurs sources de revenus, notamment en facilitant les transactions entre leurs applications et services.

Le poids des régulateurs et des gouvernements

Dans ce contexte tendu, les régulateurs et gouvernements sont également impliqués dans cette lutte d’influence.

Aux États-Unis, plusieurs lois visant à limiter le pouvoir des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) ont été présentées, tandis qu’en Europe, la Commission européenne a récemment lancé le « Digital Markets Act » (DMA) ayant pour objectif de mieux réguler les pratiques des grandes plateformes numériques.

Les autorités estiment que ces dernières disposent d’une position dominante leur permettant d’imposer leurs conditions aux développeurs d’applications et de services tout en mettant des barrières à la concurrence.

En revanche, les géants de la tech avancent que leur modèle a permis de créer un marché dynamique et de millions d’emplois, et qu’il serait donc nécessaire de préserver cette dynamique en assurant l’accès aux moyens techniques qui leur sont propres.

Avant de se quitter…

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