Voici pourquoi cette explication de Gary Illyes sur le negative SEO, censée être rassurante pour les propriétaires de sites web, ne l’est pas vraiment.
Voici pourquoi cette explication de Gary Illyes sur le negative SEO, censée être rassurante pour les propriétaires de sites web, ne l’est pas vraiment.
Le negative SEO regroupe un ensemble de méthodes qui ont pour objectif de faire pénaliser un site tiers dans les résultats organiques de Google.
La plus connue de ces méthodes consiste à créer une multitude de liens de mauvaise qualité vers le site que l’on souhaite impacter négativement. L’idée est que Google interprétera ces liens comme une tentative de spam et pénalisera le site en question, le faisant chuter dans les SERPs (pages de résultats des moteurs de recherche).
Cette pratique, qui ne date pas d’hier, a été particulièrement observée dans des domaines où la concurrence est très forte (comme dans le secteur des jeux en ligne).
Depuis la mise à jour Google Penguin en 2012, qui visait à pénaliser les sites utilisant des techniques de link building contraires aux consignes de qualité de Google pour améliorer artificiellement leur classement, de nombreux propriétaires de sites et de professionnels du SEO ont commencé à s’inquiéter des impacts potentiels de liens indésirables pointant vers leurs sites.
Lors d’une conférence en avril 2024, Gary Illyes de Google a fourni des informations intéressantes sur la façon dont Google traiterait les liens de mauvaise qualité et empêcherait qu’ils n’affectent les sites légitimes.
Illyes a mentionné avoir examiné des centaines de cas lui ayant été envoyés comme des exemples de sites impactés par du negative SEO. Selon lui, la plupart de ces cas n’étaient pas réellement du negative SEO.
Sur les centaines d’exemples envoyés, seul un cas pouvait potentiellement être considéré comme du negative SEO, et même dans ce cas, l’équipe de Google chargée du spam n’était pas certaine.
Le point important que Gary Illyes a clarifié est la manière dont Google évalue les liens :
Selon lui, Google examine le contexte sémantique du site d’origine du lien pour voir s’il correspond au site cible. Si les thématiques ne correspondent pas, ces liens ne transmettent pas de PageRank.
Illyes a donné un exemple : « Si quelqu’un crée un lien vers votre page sur les fleurs depuis un site de casino canadien vendant du Viagra sans prescription, pourquoi nous fierions-nous à ce lien ? »
Cette approche signifie que les liens provenant de sites totalement non pertinents, comme les sites de spam ou les sites pour adultes, sont généralement ignorés par Google.
Si l’on se fie exclusivement à cette affirmation de Gary Illyes, cela signifierait que Google est en mesure d’exclure qu’une petite partie des liens de son système de calcul du PageRank.
Ainsi, cela pourrait vouloir dire qu’un référenceur souhaitant impacter négativement un site tiers pourrait par exemple inonder le site tiers de liens de mauvaise qualité thématisés et avec des ancres sur-optimisées, afin de volontairement sur-optimiser le profil de liens du site ciblé pour le faire pénaliser par Google.
D’autre part, le negative SEO ne se limite pas exclusivement à la création de liens de mauvaise qualité.
D’autres pratiques comme la duplication de contenus sélective ou massive, les faux avis publiés sur Google Maps et les autres plateformes d’avis en ligne peuvent également avoir des impacts négatifs sur le référencement global et local d’un site web.
Les explications fournies par Gary Illyes ne sont ainsi pas si rassurantes puisqu’elles pourraient démontrer qu’il est encore possible aujourd’hui de manipuler Google pour lui faire pénaliser des sites tiers, en utilisant les bonnes techniques ciblées.
Bien que Google dispose de certains systèmes automatisés en place pou tenter de contrer ces pratiques, il y a donc vraisemblablement toujours aujourd’hui la possibilité pour un tiers de nuire à la visibilité organique d’un concurrent.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Avant de se quitter…
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Fondateur de LEPTIDIGITAL et consultant SEO senior, je suis un grand passionné de marketing digital et de SEO. Avant d’être indépendant à 100 %, j’ai travaillé en tant qu’SEO manager et responsable e-commerce pour différentes sociétés (Altice Media, Infopro Digital, Voyage Privé, Groupe ERAM). (Sur le plan perso, je suis un grand curieux aussi passionné par l’IA, la photographie et les voyages !). PS : Si vous souhaitez me contactez, privilégiez LinkedIn ou l’email. Pour me contacter : [email protected]