Référencer un site internet à l’international : comment ça marche ? Voici 4 conseils pour bien se lancer et réussir son internationalisation côté SEO !
Référencer un site internet à l’international : comment ça marche ? Voici 4 conseils pour bien se lancer et réussir son internationalisation côté SEO !
Responsable SEO, consultant SEO ou chef de projet SEO ? Le sujet du référencement naturel à international arrive toujours tôt ou tard sur la table et peu de ressources détaillées existent pour l’aborder. Dans cet article, nous vous proposons d’aborder 4 points essentiels pour bien se lancer dans le référencement d’un nouveau site internet à l’international.
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Dans cette section, nous allons vous présenter un petit aperçu des avantages / inconvénients de chaque choix ainsi que notre recommandation prioritaire (l’option 1).
L’infographie ci-dessus proposée par le site Moz résume de manière très synthétique et graphique les principales différences entre les 3 options les plus répandues sur le web pour gérer un site international en plusieurs langues.
Nous verrons un peu plus bas dans l’article que dans certains cas, il peut être recommandé de combiner plusieurs solutions.
Le ccTLD (country code top level domain) correspond aux deux lettres qui remplacent le générique .com à la fin du nom de domaine (.fr dans notre exemple).
Les avantages :
Inconvénients :
Les avantages :
Inconvénients :
Les avantages :
Inconvénients :
A mi-chemin entre l’expérience utilisateur et le SEO, cette seconde question est l’une des plus importantes lorsque l’on envisage un développement à l’international. Faut-il créer une version d’un site pour chaque langue et chaque pays ou pouvons-nous mutualiser ? Comment gérer le cas où le contenu sera similaire sur plusieurs versions ?
Si l’on est tenté de rédiger un seul contenu pour une langue utilisée dans de nombreux pays et de ne faire qu’une version de son site pour cette même langue, est-ce une pratique recommandée par Google ? Si telle est la volonté de l’entreprise / la direction, quelle est la meilleure gestion technique à mettre en place ?
Quelques pays francophones pour l’exemple
Prenons un cas concret pour illustrer nos propos.
Afin de cibler plusieurs pays qui parlent le Français (France, Belgique Francophone, Suisse Francophone, Luxembourg, Québec, …), une entreprise se demande quelle stratégie adopter pour ressortir le mieux possible sur toutes les versions locales de Google.
Concrètement, Google recommande (dans le meilleur des mondes), de créer des sites distincts avec du contenu distinct tout en lui déclarant quelle version cible quelle langue et dans quel pays via Search Console et les balises hreflang.
Si vous souhaitez suivre les recommandations de Google, vous allez donc devoir dans un premier temps :
Cette recommandation partagée par Google n’étant pas toujours évidente à suivre, nous vous présenterons dans un second temps (ci-dessous) comment gérer des versions différentes d’un site qui disposent de contenu très proche ou dupliqué.
Pour revenir sur notre cas concret d’exemple, la bonne pratique à suivre serait de créer différentes versions de site avec du contenu réécrit pour les différentes langues en les intégrant dans une structure qui pourrait ressembler à cela :
Une fois le problème des versions résolu, il faudra déclarer à Google quelle version cible quel pays et quelle langue. Pour se faire, voici la solution recommandée par le moteur de recherche :
<link rel="alternate" href="https://www.exemple.tld" hreflang="xx-xx" />
dans le <head> de toutes les pages de toutes les versions du site pour déclarer à Google (et aux autres moteurs de recherche), le pays et la langue ciblée par la version qu’il crawlera.
<link rel="alternate" href="https://example.ch/" hreflang="fr-ch"/>
Grâce à l’attribut hreflang, vous pouvez également indiquer à Google et aux autres moteurs de recherche quelle est votre version d’origine. Pourt cela, il vous suffit d’ajouter la balise hreflang suivante :
<link rel="alternate" href="http://example.com/" hreflang="x-default" />
Pour en savoir plus sur l’attribut hreflang, rendez-vous sur la doc officielle de Google accessible ici : https://support.google.com/webmasters/answer/189077?hl=fr
Si votre entreprise ne dispose pas du budget, des ressources ou de la volonté de rédiger du contenu unique pour chaque pays et chaque langue (ce qui peut se comprendre assez facilement), vous devrez non seulement mettre en place la balise hreflang comme présenté ci-dessus mais également lui associer une balise link rel = canonical qui indiquera à Google la version qui propose le contenu unique.
Pour reprendre notre exemple ci-dessus et en partant du principe que le contenu original est présent sur « exemple.fr », la mise en place de la balise canonical devra se faire ainsi :
<link rel="canonical" href="https://example.fr/" />
dans le
<head>
de toutes les pages en remplaçant bien la valeur de l’élément « href » par la page concernée
?? ATTENTION : une page ne peut intégrer qu’une seule canonical. Avant de mettre en place cette canonical, assurez-vous donc bien qu’aucune canonical n’est présente sur la page sinon ces dernières pourront ne pas être comprises par GoogleBot et les autres robots d’indexation.
Pour en savoir plus sur les URLs canoniques, rendez-vous sur la documentation officielle de Google ici : https://support.google.com/webmasters/answer/139066?hl=fr
Une fois les éléments précédents validés, la partie sémantique arrive très vite en amont de la création du site internet international à référencer. Dans le cas d’un site déjà en place, cette étape sera également indispensable pour ensuite le ré-optimiser et déterminer les axes à privilégier pour l’optimisation.
Plus que recommandée dans le cas de la création d’un nouveau site international afin de définir l’architecture de ce dernier, le rubriquage des contenus, la stratégie d’optimisation des balises clés (Hn, Title, Meta Desc) et la stratégie de contenu globale, l’analyse de mots-clés est selon moi une étape cruciale à ne surtout pas négliger / rater pour bien réussir le référencement de n’importe quel site à l’international.
Concrètement, si vous internationaliser un site Français sur des marchés étrangers, votre analyse de mots-clés Française pourra vous servir de base à faire traduire et compléter par des traducteurs / référenceurs locaux.
Si vous souhaitez prendre en charge le gros de l’analyse de mots-clés sans connaitre la langue, les quelques outils et pistes citées ci-dessous vous seront d’une grande utilité (ils le sont aussi pour une analyse de mots-clés en Français).
Référencer un site international, qu’il soit sur un sous domaine, un sous répertoire ou un ccTLD dédiée est au final identique au référencement de tout autre site internet.
Ainsi, il vous sera notamment recommandé de :
Si le SEO international peu paraitre un peu complexe au premier abord, tout s’apprend !
Des agences SEO suffisamment expertes dans le domaine proposent par exemple des formations spécialisées en SEO international. C’est notamment le cas de l’agence Primelis qui propose des programmes adaptés à tous les niveaux : https://www.primelis.com/expertises/referencement-international/
Si le budget d’une telle formation est au dessus de vos moyens, une veille poussée sur internet et les ressources gratuites de Google pourront déjà vous aider et vous guider vers la réussite.
Quelques lectures recommandées sur le sujet du SEO international :