Comment plaire à Google pour bien se positionner dans les résultats de recherche ? Découvre 10 actions faciles à mettre en place sur ton site.
Comment plaire à Google pour bien se positionner dans les résultats de recherche ? Découvre 10 actions faciles à mettre en place sur ton site.
Pour comprendre la signification de « SEO Friendly« , il suffit de s’intéresser à la traduction de cette expression. Dans cette situation, « friendly » veut dire « compatible » ou « en accord avec ». Le SEO, quant à lui, correspond à l’optimisation pour les moteurs de recherche. Ce sont toutes les optimisations et actions à mettre en place pour qu’un site web plaise aux algorithmes de classement des moteurs de recherche.
En d’autres termes, un site, une page ou un contenu SEO friendly est compatible ou en accord avec les pratiques à suivre pour obtenir un bon classement dans les SERP (search engine result page).
Pour comprendre plus clairement ce qu’on entend vraiment par SEO Friendly, il faut aussi comprendre ce qu’est le SEO en lui-même. Généralement, on distingue 3 piliers principaux en SEO :
Ces 3 piliers doivent aller dans le sens de l’expérience utilisateur, qui prend de plus en plus de place dans les considérations de l’algorithme, au fur et à mesure que les mises à jour avancent. On parle même plus aujourd’hui d’optimisation de l’expérience de recherche (SXO), tant l’expérience utilisateur est devenue une notion centrale en SEO.
En ce qui concerne nos techniques SEO friendly à appliquer, que nous allons voir ci-dessous, nous nous concentrerons principalement sur des conseils liés au contenu, qui peuvent se mettre en place très rapidement et qui ne nécessitent pas de « dépenses » ou de connaissances techniques aiguisées.
La base lorsqu’on souhaite optimiser une page pour le référencement naturel est de la construire autour d’un mot clé cible. C’est-à-dire qu’on va cibler une requête sur laquelle on aimerait se placer pour mettre en place les actions qu’il faut pour s’y trouver.
Néanmoins, avant de partir tête baissée dans la création de son article ou de sa page, il faut prendre le temps nécessaire pour analyser les SERP de cette requête, pour identifier l’intention de recherche. C’est un élément primordial, parfois oublié par les novices.
Autrement dit, il faut comprendre quelle réponse et quel type de contenu s’attendent à trouver les internautes en tapant la requête. Par habitude, tu la comprendras en un coup d’œil, mais il faut faire attention aux pièges.
Pour trouver cette intention de recherche, il faut voir l’angle qu’adoptent les pages les mieux positionnées dans les résultats de recherche. Est-ce qu’ils traitent le mot clé sous forme de définition ? De classement ? De guide ? De comparatif ? Il faut comprendre ce que recherche l’utilisateur et s’y tenir. Traiter le sujet d’une manière diamétralement opposé de tes concurrents ne t’apportera pas d’avantage sur ce point.
Exemple de différentes intentions de recherche sur une même thématique :
Depuis déjà plusieurs années, le trafic sur mobile a pris le dessus sur le trafic sur ordinateur. En effet, les utilisateurs naviguent de plus en plus sur leurs appareils portables et les moteurs n’y sont pas insensibles non plus.
Aujourd’hui, il est inimaginable d’avoir un site qui ne s’adapte pas ou qui ne soit pas accessible sur mobile. De toute façon, Google s’en rendra compte et ton site sera pénalisé dans son classement dans les résultats de recherche. Autrement dit, à la conception du site, il faut faire en sorte qu’il s’adapte sur mobile tout en restant lisible et agréable à naviguer. Les CMS actuels comme WordPress nous facilitent largement la tâche pour adapter nos pages au trafic mobile.
Encore une fois, pour rédiger une URL SEO friendly, il va falloir se baser sur le mot clé ciblé par la page. L’URL n’a aucun intérêt aux yeux des utilisateurs. C’est un élément qu’il faut optimiser seulement pour les robots de Google.
Tout d’abord, il faut éviter les longues suites de chiffres qu’on peut retrouver dans les URL générées automatiquement parfois. Sinon, on essaye tout simplement mettre le mot clé de la page, en remplaçant les espaces de l’expression par des tirets « -« . On supprimera aussi tous les mots qui n’ont pas d’intérêts pour le robot de Google : les « de », les « le », les « et », etc… Il faut se limiter à cela, rien ne sert d’en rajouter plus.
Sinon, il faut faire attention à ne pas avoir 2 pages avec des URL similaires. Il faut aussi essayer d’enlever les dates des URL, qui ne servent à rien et qui ont plutôt tendance à pénaliser l’article sur le long terme.
Les images ont un rôle important en ce qui concerne le SEO. Moins important que les titres ou le texte en lui-même, mais suffisamment pour qu’on prenne le temps de s’y attarder. Au-delà d’optimiser la position de ta page dans les résultats de recherche organiques, c’est aussi un moyen d’être présent dans Google Images.
Voici les différents points à suivre pour avoir des images SEO friendly :
Quelque chose qui pèse dans le classement de tes pages : les titres. Au-delà de la balise title primordiale, il faut aussi prendre le temps de donner une structure viable à la page.
En effet, on parle de balisage Hn. Il s’agit des balises qui correspondent aux différents niveaux de titres : H1, H2, H3, et ainsi de suite. Il faut que la structure soit logique et permette au robot de Google de comprendre comment tu réponds à la requête de l’utilisateur. Cela permet aussi de fluidifier la lecture de l’internaute, comme s’il s’agissait d’une réponse argumentée et structurée.
Il faut bien veiller à ce qu’il n’y ait qu’un seul H1 et aucune incohérence. Par exemple, impossible qu’on retrouve un H5 alors qu’il n’y a aucun H4.
En fait, on parle souvent d’optimisation pour les moteurs de recherche, mais il ne faut pas se concentrer que sur eux. D’ailleurs, le moteur de recherche lui-même, prend en compte le comportement des utilisateurs, même si les algorithmes sont assez opaques là-dessus.
Autrement dit, il ne faut pas juste écrire pour le robot de Google. Il faut proposer un contenu de qualité, agréable à lire, qui apporte une vraie valeur ajoutée à l’utilisateur. C’est toujours une question d’équilibre à trouver entre optimisation et expérience utilisateur.
Le contenu est un des 3 piliers du référencement naturel que nous avons vu. Néanmoins, il ne faut pas se concentrer seulement sur la création de nouveaux contenus. En effet, le potentiel se trouve parfois plus dans les vieux articles que dans les nouveaux.
Google aime le contenu entretenu et mis à jour. C’est l’occasion d’optimiser les titres, de rajouter du contenu ou des images par exemple. Essaye de faire un rapide audit pour comprendre pourquoi ta page ne performe pas. Est-ce que tu as bien cerné l’intention de recherche ? Est-ce que tu as écrit suffisamment de contenu ? Est-ce que le titre et le balisage Hn sont pertinents ? Trouve l’élément perturbateur et corrige-le.
Ce constat ne fonctionne pas seulement avec des articles qui ne marchent pas. Pour rester au top, il faut essayer de faire des optimisations régulières pour ne pas se faire passer devant par ses concurrents.Pour consulter les performances de ces pages dans les résultats de recherche, il faut utiliser l’outil gratuit Google Search Console.
Le cocon sémantique est une manière de structurer ses contenus de façon optimisée et SEO friendly. Le cocon est construit sous forme pyramidale. Tout en haut de cette pyramide, il y a la page qu’on veut pousser, une page de vente ou de service par exemple. L’image d’un schéma de cocon sémantique est beaucoup plus parlante que du texte. Mais, concrètement, on va ensuite décortiquer la thématique de la page à pousser (page cible), avec des pages intermédiaires, elles-mêmes découpées en pages « finales », et ainsi de suite.
Avec cette méthode, on traite les thématiques de manière complète. Cela permet de montrer à Google toute l’expertise que l’on a d’un sujet. De plus, tu positionnes ton site sur un grand nombre de requêtes liées à ton domaine. Dans le cadre d’une stratégie d’Inbound Marketing, cette méthode est particulièrement efficace puisque tu vas attirer des internautes en répondant à leurs interrogations.
Quoi qu’il en soit, cette méthode a fait ses preuves et est définitivement SEO friendly.
Comme on l’évoquait plus haut dans cet article, Google et plus généralement les moteurs de recherche sont de plus en plus regardants sur l’expérience que les sites offrent à leurs visiteurs. C’est tout à fait normal, il faut fournir la meilleure réponse possible à la requête, sous la meilleure forme possible.
La performance d’un site web fait partie de l’expérience utilisateur. Effectivement, un site web qui met du temps à charger ne propose pas une bonne expérience. Tout d’abord, cela réduit considérablement le trafic puisque certains n’attendront pas qu’il finisse de charger. Ensuite, la navigation perd grandement en fluidité.
Google met à disposition un outil, Page Speed Insight, qui te donne une idée de comment leur robot voit ton site en termes de performance.
Site : https://pagespeed.web.dev/
Pour améliorer les performances de son site, il existe plein d’actions (plutôt techniques) à appliquer : la compression GZIP, minimisation des scripts, réduire le poids des contenus multimédias, utiliser un CDN, limiter le nombre de redirections ou d’URLs cassées, choisir un hébergeur performant, etc…
Ce dernier conseil peut paraître un peu bateau, mais l’entraînement est la clé. Pour gagner en efficacité, dans un premier temps, la pratique régulière de l’optimisation de pages ou de sites complets pour le SEO permet de créer des automatismes qui décuplent la vitesse d’action.
Ensuite, la pratique va aussi te permettre de faire face à diverses problématiques liées au référencement naturel. Le dernier conseil pour réussir à obtenir un site 100 % SEO friendly est de s’entraîner autant que possible, en créant des petits sites pour le plaisir.
Il est difficile de citer toutes les optimisations possibles pour être SEO Friendly. Cet échantillon permet déjà de partir sur des bases solides pour pouvoir prétendre à performer dans les résultats de recherche. De plus, pour se donner toutes les chances d’arriver à la position 0.
Pour me contacter : [email protected]