Au cours des dernières années, le secteur du marketing a connu une informatisation massive de ses métiers avec des progiciels CRM, le commerce « électronique », la publicité « programmatique » et bien entendu la bascule dans le « cloud » de toutes ces solutions.
Des métiers autrefois bien distincts, mais qui convergent actuellement autour de solutions de gestion de la data, et qui s’appuient sur les mêmes bases de données pour cibler les consommateurs, gérer leurs achats, et assurer la relation client.
Depuis peu, ce marketing digital « data centric » est toutefois bousculé par plusieurs révolutions comme la fin annoncée des cookies tiers, par les navigateurs web, et qui pourrait entraîner l’émergence de nouveaux traceurs « First Party », qu’il faudrait ensuite consolider, mais également une approche renonçant à la personnalisation individuelle, au profit de segments ou de cohortes anonymisées.
En parallèle, les Européens ont mis en place en 2016 un tout nouveau règlement général pour la protection des données, le RGPD, qui impose désormais le consentement des utilisateurs pour le ciblage, mais potentiellement aussi pour l’activation publicitaire, voire la mesure, comme le démontrent les récents avis des CNIL Européennes contre Google Analytics.
Comme si ces révolutions technologiques et juridiques ne suffisaient pas, s’ajoute un bras de fer « politique » entre l’Europe et les Etats-Unis sur le « Privacy Shield ». Soumis au Cloud Act, les grands noms américains de gestion des datas sont en effet susceptibles de transférer des données personnelles de citoyens européens aux Etats-Unis sans un consentement explicite. Et malgré l’optimisme d’Ursula Van Der Leyer et ses promesses à Joe Biden, il est peu probable que les CNIL européennes changent d’avis sur un dispositif, à nouveau non conforme au RGPD.
Dans ce contexte, beaucoup de voix se lèvent, notamment en France, pour mettre en avant des technologies réellement « souveraines » et non de simples joint ventures avec de grands noms américains du cloud, ou des datacenters low cost délocalisés dans des centres de données exotiques… et peu sécurisés.
Qu’il s’agisse de Cloud, pour stocker des données personnelles, de publicité, de commerce ou de relation client, les Européens disposent désormais nombreuses solutions, fiables, sécurisées et conformes au RGPD, et qui se substituent petit à petit aux technologies nord-américaines.
Mais le sujet n’est pas la souveraineté, mais tout simplement l’efficacité de ces solutions. Dans des segments du cloud computing tels que le CPaaS (Communication Platform as a Service) ou du CCaaS (Communication Center as a Service), de nombreuses sociétés européennes devancent leurs concurrents américains. Et c’est d’ailleurs un analyste américain comme Juniper Research, qui l’explique dans l’une de ses dernières analyses.
La triple révolution qui touche actuellement les métiers du marketing digital est ainsi une formidable opportunité de redistribuer les cartes, aussi bien sur les marchés privés que sur les marchés publics..
Et les entreprises peuvent désormais se tourner vers des entreprises européennes, bien évidemment respectueuses du RGPD, et qui répondent en premier lieu à ce besoin d’efficacité.
Country Manager France de CM.com
Cet article a été rédigé par un partenaire invité dans le cadre d’un partenariat sponsorisé
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